1915. Dans la ferme de Paridier, Hortense et sa fille, Solange, labourent la terre avec difficulté. Henri, son frère aîné, qui est trop vieux pour les aider, les surveille. Générique 1916. Le printemps. Constant, le fils de l’instituteur d’Hortense, rentre de son congé. Il est adoré par ses élèves qui lui récitent les poèmes anti-allemands « Les Boches ».

Il a été décoré de la croix de guerre et a été promu lieutenant. Il constate que, même si les femmes ont repris les tâches des hommes partis au front, elles se débattent dans des tâches trop difficiles : labour, réparation des roues, épandage du fumier et chargement. Constant conseille sa mère ainsi que sa sœur Solange qui attend le retour de son mari, Clovis, afin d’acheter une machine. Solange avoue à son frère qu’elle est incapable d’avoir des enfants avec son mari.

Puis, Hortense le voit s’éloigner dans le brouillard du matin. Hortense attend le retour de son fils, Georges, de son congé. Solange attend le retour de son mari Clovis et s’occupe de sa fille, Marguerite. Hortense doit se résigner à employer un agent de l’assistance publique pour les aider. Edgar qui est le gérant de l’établissement lui propose une fille, Francine, qui lui donnera entière satisfaction par sa capacité à réaliser des travaux extérieurs et intérieurs.

Une guerre futile qui façonne le destin d’Hortense

Hortense l’engage pour 40 francs par jour, jusqu’à la fin des vendanges. Francine est capable de transporter les animaux, d’effectuer la récolte et de coudre. À l’orphelinat, elle a obtenu le diplôme de l’école qu’elle savait écrire et lire. Clovis revient de son congé. Clovis a perdu toute croyance dans le fait que Clovis a compris que les Allemands ne sont pas des assassins avec du sang sur les mains des gens qui sont, comme Clovis, des paysans et des ouvriers.

La guerre était futile. Il participe à la récolte du blé, puis repart au combat. Hortense prolonge son contrat d’un an. Labourage, semis… À l’automne, c’est Georges qui revient. Hortense lui a dit tout le bien qu’elle pense de Francine et l’amour entre eux, dès le premier instant, est immédiat. Georges veut faire découvrir à Francine les trésors de sa forêt. Hortense doit vendre un cheval et est consternée.

Elle lit des articles sur une moissonneuse-batteuse qui pourrait réduire le fardeau de la récolte. Hortense promet à Francine de rester avec elle-même après la guerre. Francine s’empresse d’écrire à Georges. C’est la victoire à Verdun, cependant Clovis est emprisonné en Allemagne à Mannem. Le maire apparaît pour informer Hortense que Constant est décédé. Francine et Solange tentent en vain d’apaiser sa douleur. L’enterrement de Constant se fait néanmoins sans son corps, ce qui inquiète Hortense.

Francine écrit plus souvent et avec affection à Georges. À 21 ans, elle récupère ses 900 francs d’économies chez Edgar et espère se marier. Pourtant, Marguerite découvre le lien entre Georges et Francine et est extrêmement jalouse, ayant toujours voulu épouser Georges. Elle en parle à Solange. Hortense a acheté une moissonneuse-batteuse, qui facilitera les récoltes. Georges obtient un second congé. L’homme est hanté par des cauchemars liés au conflit. L’un des soldats qu’il a tué était lui-même.

Dans les bois, il présente son prix, le dolmen, à Francine. Leurs mains se balancent sur la pierre, à la recherche l’une de l’autre. Ils s’embrassent. Toutefois, Georges est mécontent à la vue des Américains qui flirtent avec les filles du village et ne sont pas encore déployés pour combattre sur le front. Georges vient chercher Marguerite à la gare, furieux contre son patron. Il refuse de lui avouer son affection pour Francine.

Solange, de son côté, n’est pas indifférente au charme de Jean. Hortense qui a observé leurs mouvements, les retrouve habillés à l’ombre de la forêt. Alors qu’il est souvent amoureux de Francine, Georges ne fait pas de déclaration à table avec sa famille dans la nuit précédant son départ. Alors qu’il part le lendemain, Georges voit Jean qui tente d’embrasser Francine.

Il ne comprend pas son geste, c’était une tactique pour repousser l’Américain. Il a une peur terrible que sa mère le confirme en le ramenant dans le train. Francine serait une enfant de rien qui s’est déjà confiée à des Américains.

L’arrivée de Monette dans le scénario bouscule l’intrigue

Hortense considère que c’est la meilleure façon de mettre fin aux mythes selon lesquels les Américains sont trop proches de la ferme et mettent en danger la réputation de sa fille. Elle pense également à préserver l’héritage familial en liant Marguerite à Georges. Absente pendant la nuit, Francine passe par toutes les étapes avant de s’installer avec Edgar qui lui offre un nouveau foyer.

Monette ainsi que sa fille Jeanne ont besoin d’un service. Francine y est heureuse. Elles créent du charbon de bois. Francine découvre qu’elle est enceinte. Solange dit à sa mère qu’elle n’a pas été amoureuse de Jean Le souvenir de Clovis l’a empêchée de prendre la même décision. Hortense fait partir Francine pour rien. L’hiver. Georges écrit des lettres à sa mère, mais renvoie ensuite ses lettres à Francine.

Le maire arrive pour informer Monette que son mari est décédé 1918. Solange a acheté un tracteur agricole. Edgar suggère à Francine d’écrire à Georges qui risque de revenir sur sa décision lorsqu’il réalisera que ce sera bientôt son père. Francine écrit un courriel à Hortense et lui demande d’informer son fils. Hortense en est horrifiée, mais décide de jeter la lettre au feu au lieu de réfléchir à ses intérêts personnels.

Marguerite et Hortense arrivent pour récupérer Gorges dans le train. Le bébé de Francine est né. Edgar assiste à son baptême. En partant, elle rencontre Hortense qui est blessée par l’orgueil et la haine de Francine.

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