À ce stade, la perspective de regarder un film sur un boxeur vieillissant dont la vie a frappé les patins semble aussi attrayant que de pénétrer dans le ring avec Oleksandr Usyk. C’est le genre de territoire cinématographique bien trodé qui semble trop familier, et le titre, Sauvagen’inspire pas exactement l’espoir. Heureusement, les codirecteurs Bjorn Franklin et Johnny Marchetta se révèlent mieux que son synopsis ne le suggère. Bien que le film ne trace pas un territoire particulièrement nouveau, il profite grandement du scénario et des performances subtils de Franklin qui le perforent avec un pouvoir émotionnel qui vous faufile sur vous.
Le genre de drame granuleux et réaliste qui a fréquemment émergé d’Angleterre au début des années 60, l’histoire se déroulant au Pays de Galles tourne autour de Sal (Toby Kebbell, la véritable star du film, malgré la proéminence de Shia Labeouf dans le marketing), dont les jours de boxe réussi sont bien derrière lui. Bien qu’il s’entraîne toujours la nuit sous la tutelle vigilante de son ancien entraîneur Welly (James Cosmo), ses jours sont passés à travailler dans une maison de soins infirmiers, où son traitement légèrement compatissant de ses résidents âgés en dit long sur son caractère.
Sauvage
La ligne de fond
Coups au-dessus de son poids.
Date de sortie: Vendredi 2 mai
Casting: Shia Labeouf, Toby Kebbell, Michael Socha, James Cosmo, Kila Lord Cassidy, Elaine Cassidy, Aiysha Hart, Nell Hudson, Barry Ward
Réalisateurs: Bjorn Franklin, Johnny Marchetta
Scénario: Bjorn Franklin
Classé R, 1 heure 41 minutes
Vivant dans une remorque garée dans un champ et réduit à avoir des relations sexuelles dans sa voiture avec sa petite amie, le Sal divorcé a une relation difficile avec sa fille adolescente Molly (Kila Lord Cassidy), qui est toujours en colère contre sa négligence antérieure. Son ex-femme amère (Elaine Cassidy) ne le laissera pas voir Molly en dehors des temps spécifiés, et ses efforts juridiques pour obtenir la garde conjointe sont rejetés. Les choses vont de mal en pis quand il perd son emploi au foyer de soins après avoir dû partir soudainement pour faire face à une urgence scolaire impliquant Molly.
Les films avec ce type de sujet présentent souvent un personnage qui est une mauvaise influence. Dans ce cas, c’est le vieil ami de Sal Vince (Labeouf), avec qui il a un passé à carreaux. Vince, dont la propension à la fabrication de troubles est instantanément signalée par son blonde blonde Blond, vient d’être libéré de prison. Il reprend son ancien concert d’organisation de combats souterrains dans lesquels Sal, dans un besoin désespéré d’argent, accepte de participer. Mais cela ne se passe pas bien lorsque Sal perd un combat plutôt que de blesser gravement son adversaire clairement inférieur.
«Je l’aurais tué!» Il raconte le Vince frustré.
SAL tente de reprendre la boxe et de retrouver Welly pour «One Last Dance», comme l’appelle l’entraîneur vétéran. Mais il fait exploser le combat prévu pour rejoindre Vince dans une entreprise criminelle mal avisée qui a des conséquences fatidiques.
L’intrigue, comme vous pouvez le voir, se sent standard. Mais il joue beaucoup mieux que cela, grâce à l’écriture incisive qui élève les procédures au-delà de la prévisibilité. La relation de Sal avec sa fille s’avère plus complexe qu’elle ne paraît initialement, en particulier dans les conséquences silencieuses d’une scène magnifiquement écrite dans laquelle il implore son directeur d’école, une vieille amie, pour ne pas la punir pour une transgression. Et Vince apparaît comme plus qu’un méchant standard, démontrant un véritable amour pour Sal qui, finalement, lui donne fait un sacrifice énorme. Labeouf, dont les exploits tabloïds sont venus éclipser ses talents, offre une performance tranquillement dominante.
Mais c’est Kebbell – ses grands crédits d’écran incluent Contrôle, Aube de la planète des singeset Kong: île du crâne – Qui donne Sauvage cœur et âme. Ne succombant jamais au genre d’étatrionique auquel un acteur moins élevé aurait pu recourir, il nous fait beaucoup nous soucier de son caractère troublé, un homme qui continue de nous promener. Sa belle performance et la lentille atmosphérique des emplacements gallois rendent le film plus que sauvage.