Les films sur les trafiquants de drogue en difficulté n’ont rien de nouveau, mais le thriller canadien En lumière froidequi a eu sa première mondiale à Tribeca, bénéficie d’une forte distribution et d’une rythme vertigineux. En prix sur l’impact viscéral sur la clarté narrative, le film laisse parfois trop de questions sans réponse, mais il n’y a pas beaucoup de temps à critiquer pendant que le film est en cours d’avance.
Il s’ouvre sur l’arrestation et l’emprisonnement d’Ava (Maika Monroe), une jeune femme difficile mais ingénieuse qui a clairement fait des choix malheureux. Après quelques années, elle est libérée et rentre chez elle chez son père sourd (joué par Troy Kotsur, le vainqueur des Oscars de CODA) et frère jumeau Tom (Jesse Irving). Elle semble vouloir aller tout droit, mais son frère est toujours impliqué dans le trafic de drogue, et Ava constate qu’elle ne peut pas non plus s’échapper. Quand Ava et Tom sont arrêtés par la police, tout tourne hors de contrôle, et bientôt Ava est en fuite de toute une gang de criminels vicieux.
En lumière froide
La ligne de fond
Fait faire le sale boulot.
Lieu: Tribeca Film Festival (récit des projecteurs)
Casting: Maika Monroe, Troy Kotsur, Jesse Irving, Helen Hunt
Directeur: Maxime giroux
Scénariste: Patrick Whistler
1 heure 36 minutes
Monroe a construit quelque chose d’une base de fans à partir d’images de genre antérieures Il suit et Longueset elle a une personnalité difficile, granuleuse mais vulnérable qui nous maintient engagés. Quand elle se retrouve aux prises avec le bébé de Tom, elle est obligée de trouver un côté maternel en plus de son placage plus endurci. Ava est loin d’être une héroïne idéalisée, mais Monroe s’assure que nous nous soucions de sa survie, ce qui n’est nullement garanti.
L’image marque les débuts en anglais du réalisateur canadien français Maxime Giroux, et il a suffisamment d’expérience pour faire avancer l’image à travers une série de périls sans fin pour l’Ava assiégée et ingénieuse. Les scènes avec son père fournissent un peu de répit de la violence implacable, mais nous voulons en savoir plus sur ses antécédents. Il était apparemment quelque chose d’une célébrité du rodéo dans le passé, mais cette partie de sa trame de fond est laissée trop sommaire.
Néanmoins, la cinématographie des paysages robustement magnifiques de l’Alberta donne à la texture du film que la plupart des thrillers de drogue et de crime manquent. La cinéaste Sara Mishara apporte une contribution majeure ici: son travail nous maintient engagés même lorsque la brutalité menace de submerger les personnages.
Kotsur ici démontre la même sagesse grisonnante et compassion qui a déplacé le public CODA. Il y a un autre vainqueur des Oscars dans le casting: Helen Hunt, qui obtient une facturation majeure dans le générique d’ouverture, bien qu’il lui fasse tellement de temps pour qu’elle apparaisse que nous nous demandons s’il y a une autre chasse dans le casting que nous aurions pu manquer. La star de Fou de toi et Aussi bon que ça apparaît enfin comme le patron de la drogue qui est apparemment responsable de tout le chaos qui a imprégné les 80 premières minutes du film. Hunt ramène habilement sa scène unique, mais on ne peut s’empêcher de soupçonner qu’une toute autre histoire a peut-être été laissée sur le sol de la salle de coupe.
Il s’agit essentiellement d’une image de genre avec un excès de violence, mais une certaine substance ajoutée par le directeur de la photographie et les artistes. Le fait que les cinéastes vous persuadent de rooter pour le personnage de Monroe, qui opère dans un univers si peu recommandable, en fait une réalisation qui mérite d’être respectée.