Une vie magnifique (Marcel et Monsieur Pagnol), un biopic du dramaturge français-filmaker Marcel Pagnol, représente clairement un travail d’amour pour le scénariste-réalisateur Sylvain Chomet. Son premier long métrage animé depuis 2010 L’illusionnisteil présente le magnifique style présenté pour la première fois en 2003 en 2003 Les triplets de Belle. Si sa narration se révèle plus rudimentaire, se réalisant étroitement à la formule stylistique endémique au genre, les nombreux plaisirs visuels prouvent leur propre récompense. En première à Cannes, le film devrait trouver un public reconnaissant dans sa France natale, où son sujet est surtout connu.
L’histoire, racontée dans Flashback, commence en 1956 Paris, où Pagnol de 61 ans (exprimé par Matthew Gravelle dans la version en anglais) est désespéré que son travail s’est mis à la mode. Bien qu’il ait l’intention de renoncer à l’écriture pour poursuivre son passe-temps d’inventer (il travaille sur une machine à mouvement perpétuel), il a demandé à un rédacteur en chef de magazine de rédiger un mémoire.
Une vie magnifique
La ligne de fond
Une fête visuellement luxuriante et surchaptée narrativement.
Lieu: Festival de Cannes (projections spéciales)
Casting: Matthew Gravelle, Lu Corfield, Jonathan Keeble, Celyn Jones, Jess Nesling, Flora Montgomery
Directeur-Screenwriter: Sylvain Chomet
1 heure 30 minutes
« Mémoire? Vous auriez besoin d’un souvenir pour cela », répond un Pagnol douteux.
Néanmoins, aidé par son jeune moi, qui apparaît comme par magie à faire dump de ses souvenirs, Pagnol commence à raconter sa vie, commençant par ses premières années à Marseille et la mort de sa mère alors qu’il était encore adolescent. Il déménage à Paris en tant que jeune homme pour poursuivre une carrière de dramaturge, la décision de manière amusante signalée par une vidéo de voyage promotionnelle pour la ville des lumières («à seulement 15 heures de Marseille» en train, promet-il).
Bien que ses premiers efforts soient des flops, il finit par réussir avec des pièces telles que Jazz et Topazece dernier entraînant son père désapprobateur acceptant finalement son choix de carrière. Il écoute de retour dans sa ville natale avec un autre coup, Mariusqui devient le premier de ses œuvres à être adaptée à l’écran.
Pagnol résiste initialement à l’idée de faire des films, que Chomet dramatise intelligemment sous la forme d’un film silencieux silencieux. Mais l’avènement des talkies, et un voyage à Londres où il est fasciné par une projection de La mélodie de Broadwayconvaincre le contraire. Bientôt, il rhapsodisant la liberté stylistique offerte par le cinéma, dans une autre séquence superbement conçue qui illustre ces appareils visuels.
Plus d’images suivent, y compris des succès tels que les années 1932 Chatte, avec des clips de plusieurs d’entre eux tissés dans la procédure animée. Une vie magnifique Explore également profondément le patriotisme et l’amour de Pagnol du cinéma français, illustrant des épisodes tels que son refus de travailler pour les nazis pendant l’occupation allemande et son plaidoyer ultérieur pour taxer des films américains pour les empêcher de dominer la culture locale.
La vie personnelle de Pagnol est également explorée, y compris son mariage avec l’actrice Jacqueline Bouvier, pour qui il a écrit Manon du printempset la mort tragique de leur jeune fille. Il a également montré du deuil de la mort de son ami proche Raimu, qui a joué dans plusieurs de ses œuvres.
Le scénario de Chomet ne réussit pas pleinement dans son mélange de fantaisie surréaliste, comme les animaux parlants et la représentation détaillée de la vie et de la carrière de son sujet. Il y a des moments où Une vie magnifique Devient trop dans les mauvaises herbes, essayant de couvrir tant de bases biographiques qu’elle perd l’élan narratif. Mais l’imagination stylistique et la belle animation dessinée à la main exposée plus que compenser sa narration maladroite, et il émerge finalement comme un hommage aimant à une figure importante de la culture française.