Il y a énormément à gérer Le garçon incassable. Non seulement pour les personnages mais aussi pour le public. Voici un échantillonnage: l’autisme, les maladies osseuses fragiles, l’alcoolisme, les difficultés financières et les difficultés conjugales. Il est basé sur une histoire vraie, vous ne pouvez donc pas dire que les éléments de l’intrigue sont artificiels (enfin, vous le pouvez). Et tout est censé être merveilleusement inspirant, rien de moins. C’est le type de film apparemment conçu pour vous faire vous sentir moralement déficiente si vous ne repartez pas en chantant ses louanges.

Eh bien, considérez-moi les sourds, parce que ce drame réalisé par Jon Gunn (Anges ordinaires) est une épreuve. Il n’est pas surprenant d’apprendre que le film est assis sur l’étagère depuis près de quatre ans après sa sortie initialement prévue. C’est trop lourd à ramasser.

Le garçon incassable

La ligne de fond

La route vers le porno de la misère est pavée de bonnes intentions.

Date de sortie: Vendredi 21 février
Casting: Zachary Levi, Meghann Fahy, Jacob Laval, Drew Powell, Peter Facinelli, Patricia Heaton, Amy Acker, Gavin Warren, Pilot Bunch
Réalisateur: Jon Gunn

Classé PG, 1 heure 49 minutes

La gentillesse écoeurante commence au tout début par la narration du personnage titulaire, l’adolescent Austin (Jacob Laval, excellent), qui commence par nous parler de certaines de ses choses préférées. («Ranch Dressing Is Da Bomb!», Annonce-t-il, qui sera la musique aux oreilles de Hidden Valley). Il nous informe que ses parents Scott (Zachary Levi, Shazam!) et Teresa (Meghann Fahy, Le lotus blanc) n’avait fait que trois dates avant de tomber enceinte. «D’accord, faites attention, voici la partie où je suis entré!» Il gazouille alors que nous assistons à la scène de naissance obligatoire, avec une mère hurlante. Nous pouvons également voir des moments de la parade nuptiale des parents, notamment Scott se moquant naturellement de lui-même en proposant d’acheter huit pantalons identiques dans le magasin de vêtements où Teresa travaille.

Il s’avère bientôt qu’Austin souffre d’une ostéogenèse imparfaite (OI), ou d’une maladie osseuse fragile, ce qui entraîne ses os cassés souffrant de la moindre accidents (même sa naissance a entraîné des côtes cassées). Il a finalement découvert qu’il est également autiste, se manifestant dans un comportement tel que des bavardages sans fin et portant un chapeau de bouffon aux couleurs vives. Son imagination hyperactive devient visualisée dans des scènes dans lesquelles il imagine voler avec son père et un cerf-volant se transformant en dragon animé. Il y a aussi un côté sombre, car quand Austin éclate soudainement dans un épisode violent qui lui fait hospitaliser avant qu’il ne soit découvert qu’il avait une mauvaise réaction à ses médicaments.

Les deux parents sont sans fin, mais la tension pèse inévitablement leur relation, surtout lorsque Scott commence à abuser de l’alcool. Mais grâce à l’amitié d’un prêtre terre-à-terre (Peter Facinelli, qui a également produit) avec ses propres problèmes, Scott se redressa et apprend à ressentir la gratitude et la joie même dans les circonstances les plus difficiles.

Basé sur les mémoires de Scott Lerette, c’est une histoire indéniablement émouvante. Mais il est lié à une manière aussi lourde épisodique et formule qu’il devient presque impossible d’en prendre au sérieux. Cela n’aide pas qu’il y ait des scènes récurrentes ennuyeuses mettant en vedette Scott à parler à son ami avunculaire Joe (Drew Powell), qui se révèle imaginaire.

«Êtes-vous Dieu? Scott demande à son «ami» à un moment donné, la réponse de Joe étant heureusement une fois, le film ne se prend pas trop au sérieux.

Levi est une présence sympathique (au moins à l’écran – discuter entre vous), mais il semble mal équipé pour gérer les aspects les plus sombres de son personnage. Mais au moins, il a plus à travailler que le Fahy attrayant, dont Teresa est à peine définie autre que sa protection féroce d’Austin et de son amour des jeux vidéo.

Le garçon incassable Fonctionne dur, très dur, pour tirer vos cordes cardiaques, tordant chaque bit d’angoisse, de la misère et même de l’humour des obstacles considérables d’Austin. Mais à un certain moment, il cesse de se sentir inspirant et plus comme du porno de misère.

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