Vous ne pouvez pas maîtriser un bon démon – pas quand il peut encore attirer les foules.

Vous auriez peut-être pensé que le personnage principal avait pris fin en 2018. La nonne, ayant été nourri du sang du Christ et de tout. Mais depuis que ce film est devenu l’entrée la plus rentable du Prestidigitation Universe, il ne faisait aucun doute qu’il reviendrait dans une suite comportant un chiffre romain dans son titre. Arrive ainsi La nonne IIvous apportant toujours la même chose, mais avec encore plus de peurs de saut conçues par des techniciens du son sadiques qui montent le volume jusqu’à 11 comme s’ils torturaient des animaux de laboratoire.

La nonne II

L’essentiel

Nonne trop originale.

Date de sortie: vendredi 8 septembre
Casting: Taissa Farmiga, Jonas Bloquet, Storm Reid, Anna Popplewell, Bonnie Aarons, Katelyn Rose Downey, Suzanne Bertish
Directeur: Michael Chaves
Scénaristes: Ian Goldberg, Richard Naing, Akela Cooper

Classé R, 1 heure 50 minutes

Réalisé par Michael Chavis, un Prestidigitation vétéran qui dirigeait auparavant les inscriptions La malédiction de La Llorona et The Conjuring : Le diable m’a obligé à le faire (Comment ce dernier n’était-il pas une parodie ?), cet épisode de 1956 présente une fois de plus Taissa Farmiga dans le rôle de Sœur Irène, la plus douce des nonnes qui, quand les choses se passent, peut plus que se défendre avec un démon. Jonas Bloquet est également de retour dans le rôle de Maurice, affectueusement surnommé « Frenchie », qui lui a sauvé la vie dans le premier film.

Sœur Irène vit désormais incognito dans un couvent italien dans lequel l’une des autres religieuses met utilement les spectateurs non initiés au courant en racontant les événements du film précédent comme s’il s’agissait d’une histoire au coucher, ignorant que le tueur de démons dont elle parle n’est que à quelques mètres. Mais juste au moment où sœur Irène pensait qu’elle était sortie, l’Église catholique la récupère, lui ordonnant d’accomplir un autre miracle et d’enquêter sur une série de morts mystérieuses d’une manière alarmante semblable à celles survenues il y a quelques années. Malheureusement, cette fois, elle ne sera pas rejointe par le Père Burke, interprété par Demian Bichir dans le dernier film. L’explication qu’elle donne est qu’il est mort du choléra, ce qui, en termes de scénarisation, est le code pour « échec de la négociation de contrat ».

Accompagné d’une jeune religieuse, sœur Debra (Storm Reid, Euphorie), Sœur Irène se rend en France, où elle fait une série de rencontres avec son ancienne ennemie, la nonne démoniaque Valak (la redoutable Bonnie Aarons), qui ressemble de façon troublante à Marilyn Manson. Lors d’une de ces rencontres, Valak réorganise les pages d’un magazine en kiosque à journaux pour révéler une image d’elle-même, ce qui laisse penser que si seulement elle arrêtait de posséder les gens, elle serait capable de créer une installation dans une galerie d’art contemporain.

Finalement, la piste mène sœur Irène à un internat pour filles en France, où Maurice travaille maintenant comme gardien entre se lier d’amitié avec une élève victime d’intimidation (Katelyn Rose Downey) et flirter timidement avec sa mère (Anna Popplewell), l’une des enseignantes. Malheureusement, il s’avère que lors de leur dernière rencontre, Valak en a profité pour posséder Maurice, qui tombe désormais occasionnellement dans des états catatoniques et des épisodes de ce qui ressemble à une forme précoce de break dance. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que l’enfer commence littéralement à se déchaîner, avec Maurice entrant en mode complètement démoniaque et Sœur Irène une fois de plus obligée de se lancer en exorciste sur le cul de Valak.

Le cinéaste fait un excellent travail en créant une atmosphère suffisamment inquiétante (les lieux européens du vieux monde et la cinématographie sombre de Tristan Nyby aident vraiment) et orchestre le chaos violent, impliquant en grande partie des petites filles terrifiées, avec un goût inquiétant. On pourrait dire qu’il y a beaucoup trop de cris – je veux dire, après avoir vu le démon quatre ou cinq fois, est-ce vraiment si choquant ? – mais c’est un reproche mineur.

Farmiga, dont la sœur aînée Vera incarne Lorraine Warren dans le Prestidigitation films (cette franchise est une véritable rente familiale), joue parfaitement son rôle, insufflant à Sœur Irène une vulnérabilité tremblante qui la rend d’autant plus percutante lorsqu’elle prend inévitablement le dessus sur ce méchant démon. Et Bloquet est une présence si engageante et si discrètement charismatique qu’il est dommage qu’il soit obligé de mettre des lentilles de contact et de faire des grimaces lorsque son personnage devient pleinement possédé dans la longue section culminante du film.

Crédits complets

Production : Atomic Monster, The Safran Company, New Line Cinema
Distributeur : Warner Bros.
Avec : Taissa Farmiga, Jonas Bloquet, Storm Reid, Anna Popplewell, Bonnie Aarons, Katelyn Rose Downey, Suzanne Bertish
Réalisateur : Michael Chaves
Scénaristes : Ian Goldberg, Richard Naing, Akela Cooper
Producteurs : Peter Safran, James Wan
Producteurs exécutifs : Richard Brener, Dave Neustadter, Victoria Palmeri, Gary Dauberman, Michael Clear, Judson Scott, Michael Polaire
Directeur de la photographie : Tristan Nyby
Chef décorateur : Stéphane Cressend
Editeur : Marco Beltrami
Costumière : Agnès Béziers
Acteurs : Rose Wicksteed

Classé R, 1 heure 50 minutes

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