Une pièce de chambre transcendante, le premier long métrage d’Aleem Khan en tant que réalisateur est honoré d’une performance exceptionnelle de Joanna Scanlan en tant que femme anglaise qui s’est convertie à l’islam pour se marier il y a des années – pour découvrir, à la mort de son mari, qu’il vivait une vie choquante. double vie. C’est une étude miraculeuse du chagrin, de la jalousie et finalement de la compassion, le tout exécuté avec très peu de dialogue. — LESLIE FELPERIN

L’adaptation par Kelly Fremon Craig du roman classique de Judy Blume sur une fille à l’aube de la puberté est charmante, réconfortante et magnifiquement interprétée et écrite. Mais sa magie vient de sa réanimation respectueuse du matériel source : le film reste proche de Margaret et de ses émotions, les utilisant pour honorer un récit déjà solide tout en élargissant notre compréhension du monde qui l’entoure. — LOVIA GYARKYE

Véréna Paravel et Lucien Castaing-Taylor nous emmènent non seulement au plus profond de l’univers des actes médicaux invasifs dans plusieurs hôpitaux parisiens, mais aussi loin dans le corps humain qu’un long métrage documentaire n’est jamais allé. Pour ceux qui peuvent le supporter, ce regard fascinant sur la chirurgie moderne est une expérience mémorable, nous faisant réfléchir sur notre propre humanité alors que nous regardons des gens réduits à la chair et au sang purs. — JORDANIE MINTZER

À la fin du XIXe siècle, un jeune prêtre voyage du Danemark à l’Islande, où sa mission est moquée par la nature et la corruptibilité de sa foi dans l’épopée élémentaire fascinante de Hlynur Pálmason. Cette description suggère une présomption maussade, mais il y a une veine merveilleusement étrange d’humour sournois qui traverse le film, ainsi qu’une imprévisibilité qui vous maintient collé. C’est une œuvre d’une majesté sinistre qui exerce une emprise puissante. — DAVID ROONEY

Ancré par une superbe Virginie Efira en enseignante de 40 ans dont le lien avec la jeune fille de son petit ami réveille des aspirations maternelles inattendues, le dernier film de Rebecca Zlotowski confirme son don pour injecter des formules avec fraîcheur et charme, intelligence et sex-appeal. Il a tous les contours de la comédie dramatique parisienne conventionnelle, mais s’approfondit progressivement en quelque chose de beaucoup plus dur et plus sage. — JON FROSCH

Dans les débuts subtils et douloureux de Jamie Dack sur la relation entre une jeune fille de 17 ans et un homme deux fois plus âgé, des regards fugaces, des changements dans le langage corporel et des silences délibérés se rejoignent pour former un examen troublant du consentement et de la prédation. Les protagonistes Lily McInerny et Jonathan Tucker évoquent la maladresse attachante de toute parade nuptiale sans perdre de vue la nature terrifiante de celle-ci. —LG

Il est difficile de transmettre la beauté multicouche du premier long métrage exquis de la dramaturge Celine Song, au-delà d’inciter les gens à le voir par eux-mêmes et à expérimenter son charme transperçant. Le drame romantique mélancolique présente Greta Lee en tant que femme observée à trois moments dans le temps, avec Teo Yoo et John Magaro en tant qu’hommes dont le destin est lié au sien sur deux continents. C’est un film qui vous invite à revenir sur votre propre vie, à réfléchir aux bifurcations sur la route et à réfléchir à la façon dont un parcours différent aurait pu modifier votre identité. — RD

À la tête d’un casting composé pour la plupart de non-professionnels et d’une intensité à toute épreuve, Julie Ledru incarne une motarde qui revendique sa place dans la confrérie des « rodéos » de moto tout-terrain interdits. Les conflits et l’agitation de la banlieue parisienne ont déjà été dépeints, mais jamais à travers les yeux d’un protagoniste aussi inclassable. Le mashup de genre exaltant de Lola Quivoron est une histoire de crime, une étude de personnage et un mystère existentiel, une célébration et une lamentation à la fois graveleuse et transcendante. — SHERI LINDEN

L’Oregon College of Art and Craft de Portland constitue un cadre sublime pour l’étude de personnage réfléchie, touchante et étonnamment drôle de Kelly Reichardt d’une femme (Michelle Williams) faisant de l’art tout en naviguant dans le tourbillon exaspérant des problèmes quotidiens à l’extérieur de son atelier de garage. Le film démontre une fois de plus que le travail de Reichardt avec Williams est parmi les collaborations les plus enrichissantes du cinéma indépendant américain contemporain. — RD

Même quand il semble plombé par la trame de fond, ce deuxième chapitre passionnant du Vers d’araignée série, dans laquelle Miles fait face à des défis à travers le multivers, vibre avec la même énergie en roue libre que son prédécesseur. Le résultat est un festin visuel, avec une superposition impressionnante de styles et un héros en son centre qui mérite toujours d’être enraciné. —LG

Cette histoire est apparue pour la première fois dans le numéro du 21 juin du magazine The Hollywood Reporter. Cliquez ici pour vous abonner.

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