Hands of Stone a été projeté dans la compétition organisée à Cannes en 2016, et n’est pas sorti en France Hands of Stone présente de nombreuses similitudes avec El Inca notamment dans sa capacité à révéler le parcours vers la gloire de boxeurs originaires de pays proches les uns des autres (le Panama pour le premier, le Venezuela pour le second).

Mais le film de Jonathan Jakubowicz se situe dans une classe plus prestigieuse en termes de moyens. Pour preuve qu’il s’agit d’un classique, nous avons Robert De Niro dans le rôle de l’entraîneur de Roberto Duran, interprété de manière convaincante par Edgar Ramirez.

Quelques films de boxe Devenus cultes

Si les combats de boxe sont réussis, l’histoire, traditionnelle, permet à la très émouvante Ana de Armas de marquer l’esprit de l’épouse du héros. Hurricane Carter Un excellent véhicule pour les Oscars pour Denzel Washington qui était nominé, mais n’a pas pu gagner.

Hurricane Carter mêle la boxe à une histoire incroyable (Rubin Carter a été condamné pour meurtre et a gagné son procès 20 ans après les faits). Malheureusement, le personnage de Norman Jewinson, dans ses dernières années de carrière, ne parvient jamais à transcender l’histoire classique de la quête de justice. Mais grâce à l’intensité de la performance de Denzel Washington et à une distribution remarquablement solide, le film est agréable.

Réalisé par l’un des cinéastes américains les plus politiques des années 1970 et 1960, L’Insurgé s’intéresse à la vie de Jack Jefferson, premier boxeur noir à remporter le championnat du monde des poids lourds, qui a dû faire face à une société dans laquelle être noir et être l’homme le plus puissant de la planète ne pouvait être incompatible.

Dans son premier film, le futur doubleur de Dark Vador, James Earl Jones, est époustouflant. Fighter met en scène des boxeurs moins glamour que les autres combattants présentés dans ce film. Le film est un récit épique d’une famille et d’amis étonnants dans cette Amérique morose que le cinéma américain sait parfaitement dépeindre.

Une importante leçon de vie démontre que l’on ne peut pas choisir la famille avec laquelle on veut être, mais qu’il est possible de se surpasser en l’embrassant.

Dans un style documentaire brutal, le film de David O. Russell est un hommage à ses acteurs quatre étoiles (Mark Whalberg Christian Bale, Melissa Leo, Amy Adams), ce qui augmente le nombre d’acteurs. Les scènes de combat ont une intensité viscérale qui impressionne à plusieurs reprises.

Plus la chute est difficile, c’est le seul film de cette liste dont le nom du boxeur n’est pas le nom d’une personne ayant vécu. Cependant, l’histoire de Toro Moreno est inspirée de la vie du légendaire boxeur italien Primo Carnera. Un combattant qui n’a pas pu rivaliser avec les meilleurs car la peur des matchs truqués a freiné sa carrière.

C’est exactement ce que raconte le film de Mark Robson à travers le rôle d’un journaliste joué par Humphrey Bogart, qui accepte de vendre le nom d’un champion au grand public, même lorsque Moreno ne peut pas combattre.

Un grand film sur la corruption qui a souvent touché le monde de la boxe. Surtout, il s’agit des dernières apparitions cinématographiques du colosse Bogart qui décédera un an plus tard.

De l’ombre à la lumière Cinéaste irrégulier mais toujours sympathique, Ron Howard a connu quelques grands moments au cours de sa longue carrière cinématographique. De l’obscurité à la lumière fut l’un des meilleurs.

En plaçant une foi inébranlable dans l’incroyable récit authentique de Jim Braddock, champion de tout un peuple qui a combattu de plein fouet la crise de 1929, le réalisateur convainc le spectateur par sa sincérité et déploie un arsenal de scènes poignantes.

Fantastiquement interprété par des acteurs parfaits (Russell Crowe et Renee Zellweger forment un très beau couple), De l’ombre à la lumière n’a pas reçu le respect qu’il mérite. Il est temps de s’en rendre compte et de donner au titre ce qui lui revient.

Furieux d’avoir présenté le monde de la boxe dans l’un de ses films les plus acclamés (We won tonight), le nerveux Robert Wise replonge dans l’univers de la boxe pour réaliser un biopic émouvant qui est un hommage à l’exubérance de Paul Newman.

Dans son premier rôle au cinéma, l’acteur, en présence de Brando, donne tout et parvient à créer une compréhension totale pour ce jeune homme à l’enfance troublée qui trouve dans la boxe un moyen de recoller les morceaux d’une vie qui a failli être ruinée à plusieurs reprises.

Le film de boxe ultime

Le fait de revoir ce film, souvent négligé lorsque l’on parle des plus grands films de boxe, nous permet de voir comment il a influencé d’autres œuvres importantes du genre, à commencer par la plus célèbre d’entre elles, Raging Bull. Raging Bull est un favori pour beaucoup, car il aurait pu mériter la première place. Il est vrai que lorsqu’il est question de films de boxe, le terme Raging Bull vous vient immédiatement à l’esprit.

C’est un mythe, et il n’est pas loin d’être le sommet de la relation Scorsese-De Niro. Le film qui doit beaucoup au film Marked by Hate dont on a parlé plus haut est un sommet esthétique époustouflant (un des noirs et blancs les plus époustouflants du 7ème art).

La performance oscarisée de De Niro, qui n’a pas hésité à prendre 40 livres pour le rôle, est une inspiration et une influence énorme pour les acteurs du monde entier.Gentleman Jim Dans Gentleman Jim Dans ce chef-d’œuvre walshien, le prolétaire Errol Flynn aspire à devenir un champion de boxe bourgeois. Son personnage est aussi charmant qu’irritant mais sa ferveur et sa passion nous captivent.

Tout comme la charmante (non) romance qui se noue entre Flynn et Alexis Smith, la truculence de l’histoire est exaltante. Les combats de boxe sont parmi les plus palpitants jamais vus.

Le film commence par le mémorable combat final entre James Corbett et le champion du monde, John L. Sullivan, interprété par l’immense Ward Bond. L’échange émotionnel entre les deux personnages principaux après le combat montre également comment le film atteint son objectif.

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