«Je porte ce costume parce qu’il me permet de me sentir mieux dans ma peau», dit L’oursRichie (Ebon Moss-Bachrach). Dans une rare démonstration de vulnérabilité, la tête brûlée, souvent irritante mais charismatique, reconnaît ses peurs et ses insécurités tout en acceptant la valeur du travail d’équipe et des actes de service. Initié par un stage d’une semaine dans un restaurant trois étoiles Michelin, un arc de costume retrace la transformation de Richie en un coéquipier à part entière et un leader confiant.

Pour donner le ton et susciter des attentes élevées dans l’établissement de Chicago dirigé par le mythique chef Terry (Olivia Colman), la costumière Courtney Wheeler s’est jointe à une visite de repérage à Ever, deux étoiles Michelin, où le spectacle a été tourné. « C’est tellement zen, il y a une certaine tranquillité mais aussi du sérieux, et ils apportent cela à leurs uniformes », explique Wheeler, qui a trouvé là son inspiration pour les insignes immaculés de la série. « C’est une question de respect. »

Au début, Richie polit irritablement ses fourchettes tout en s’accrochant à ses ressentiments dans son t-shirt miteux « Original Beef of Chicagoland » sous une veste de cuisinier blanche. Assumant des responsabilités avancées, il enfile sérieusement un blazer Pronto Uomo – le comparant à une « armure » – pour observer les serveurs impeccablement vêtus. « En uniforme, il apprend à faire partie d’une équipe et à apprécier ce qu’il porte », explique Wheeler.

De retour dans sa famille de facto alors qu’ils se préparent à ouvrir le restaurant de rêve de leur « cousin » Carmy (Jeremy Allen White), The Bear, un Richie changé révèle son relooking de costume imposant – suscitant des réponses incrédules et réconfortées. Moss-Bachrach a intuitivement senti que Richie imiterait Vincent Hanna intense et monochrome d’Al Pacino des années 1995. Chaleur, basé sur un véritable braquage de Chicago. Wheeler a imaginé que Richie voulait recréer son esthétique de stagiaire inspirante, ainsi que le tout noir coordonné par hasard avec le décor de The Bear.

Le Richie nouvellement stylé au travail.

Avec l’aimable autorisation de Chuck Hodes/FX

Elle a fait du shopping haut et bas avant d’atterrir sur un costume Boss épuré, qu’elle n’a pas parfaitement adapté parce que Richie ne l’aurait pas fait. Wheeler a estimé que Richie, dont le budget lui permettait d’acheter trois billets pour Taylor Swift, connaissait la marque ambitieuse et avait fièrement visité son produit phare du Magnificent Mile. « Il investit en lui-même », dit-elle. « Il prend tout son sens quand il porte ça. »

Richie transmet même le pouvoir du costume au doux touche-à-tout Fak (joué par le chef canadien Matty Matheson), qui emprunte vraisemblablement un look rétro à son père. Pour l’ambiance rappelant « JCPenney ou Sears », le tailleur personnel de Matheson, Harry Rosen, a confectionné sur mesure un costume marron et une chemise à rayures roses. Wheeler a en outre exprimé l’exubérance de Fak à travers une cravate brodée vintage de Richard’s Fabulous Finds de Chicago. « Je suis différent maintenant, hein? » demande Fak, après que Richie ait réparé sa cravate de manière experte et ait prononcé un discours d’encouragement entraînant.

« Le costume de chacun devrait toujours être une extension de lui-même », note Wheeler. « Vous vous sentez mieux et vous vous présentez mieux à vos clients et collègues. »

Cette histoire est apparue pour la première fois dans un numéro autonome de décembre du magazine The Hollywood Reporter. Cliquez ici pour vous abonner.

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