Johnny Knoxville semble toujours faire preuve d’une vulnérabilité douloureuse, et ce n’est pas seulement parce qu’il a volontairement enduré des années d’intenses souffrances corporelles en raison de son Âne films. Il semble donc être le choix idéal pour incarner le personnage central de la comédie noire rauque de Lije Sarki, qui joue comme un Mauvaises nouvelles ours mettant en vedette des toxicomanes en convalescence plutôt que des enfants précoces.

Knoxville incarne Morris, dont le triste état de choses est immédiatement mis en évidence dans la scène d’ouverture : il est montré se réveillant presque nu et ensanglanté sur un banc de parc, après avoir clairement eu une sacrée baise la nuit précédente. Pire encore, il avait apparemment laissé sa fille de huit ans seule à la maison, lui faisant comprendre qu’il représentait un danger pour les autres ainsi que pour lui-même.

Fais de beaux rêves

L’essentiel

Knoxville anime des procédures autrement courantes.

Date de sortie: Vendredi 12 avril
Casting: Johnny Knoxville, Mo Amer, GaTa, Bobby Lee, Theo Van, Brian Van Holt, Jonnie Park, Shakewell, Adam Fasion, Erik Anthony Gonzalez, Beth Brant, Jay Mohr, Kate Upton
Réalisateur/scénariste: Lije Sarki

Classé R, 1 heure 35 minutes

Pour tenter de remettre sa vie sur les rails, Morris s’inscrit pour un séjour de 90 jours à Sweet Dreams, un centre de réadaptation situé dans une maison de banlieue délabrée, détenu et géré par le sympathique mais pragmatique Pete (le comédien Mo Amer, l’acteur de Netflix). Mo). Morris a du mal à s’adapter à son nouvel environnement, ce qui l’oblige à abandonner temporairement son téléphone portable et à s’occuper d’un colocataire aux problèmes d’hygiène. Mais il rencontre des personnages hauts en couleur, dont Frank (Jay Mohr), un ancien magnat d’Hollywood dont la carrière a dérapé en raison de ses addictions.

La seule fois où Morris semble relativement heureux dans son nouvel environnement, c’est lorsqu’il participe à une partie de softball avec ses camarades patients – un groupe coloré et bruyant qui comprend Jake (le rappeur/acteur Gata), Cruise (Bobby Lee, Mad TV), Mike D (Brian Van Holt), Dip (Jonnie Park), Cedric (rocker/rappeur hardcore Shakewell), Stew (Adam Faison) et Diego (Erik Anthony Gonzalez) – et se révèle avoir de solides compétences de jeu.

Lorsque Pete, en difficulté financière, se retrouve en danger de perdre la maison, les patients se mobilisent pour l’aider en formant une équipe de softball avec Morris comme entraîneur et en participant à un tournoi local doté d’un prix de 80 000 $ (ce n’est pas le genre de chose). c’est arrivé quand j’étais jeune, mais licence artistique, je suppose). Signalez la légère folie qui s’ensuit, car les joueurs moins que talentueux se retrouvent à perdre un match avant même qu’il ne soit terminé parce que le score déséquilibré de 11-1 déclenche une « règle de miséricorde ». Pour améliorer leur fortune, l’équipe recrute plusieurs chanteuses talentueuses, dont Kate (mannequin/actrice Kate Upton), qui manie une méchante chauve-souris.

Les hijinks de baseball, qui ne s’avèrent pas vraiment très divertissants, passent heureusement au second plan par rapport à l’histoire de Morris, Knoxville affichant des profondeurs surprenantes d’émotion alors que l’alcoolique tente désespérément de retrouver l’accès à la fille que son ex-femme refuse de le laisser contacter. . Lorsqu’un Frank, maintenant libéré, l’emmène manger dans son restaurant préféré pour découvrir que celui-ci a subi de terribles dommages à la suite d’un choc avec un camion, Morris se rend compte avec horreur qu’il était le conducteur lors de l’un de ses nombreux épisodes de panne d’électricité. Il revient plus tard pour se confesser au restaurateur et faire amende honorable, et reçoit une réponse surprenante et touchante.

Le réalisateur Sarki (producteur de Le faucon au beurre de cacahuète) adopte une approche résolument décontractée de la narration, apparemment moins intéressé par la dynamique narrative, qu’elle soit comique ou dramatique, que par l’établissement d’une ambiance décontractée et conviviale. Le fait que le film s’avère aussi touchant est dû en grande partie à la performance sobre et formidable de Knoxville qui rend son personnage pleinement sympathique malgré ses nombreux défauts. La scène dans laquelle Morris retrouve sa fille en larmes lors du jeu culminant, lui demandant gentiment la permission d’amener Pete quand ils vont manger une glace parce qu’il n’est pas encore autorisé à sortir seul, prouve qu’il est un acteur aussi capable de pathos émotionnel comme se faire encorner par des taureaux.

Crédits complets

Production : 1993, The Barnum Picture Company
Distributeur : Paramount Pictures
Acteurs : Johnny Knoxville, Mo Amer, GaTa, Bobby Lee, Theo Van, Brian Van Holt, Jonnie Park, Shakewell, Adam Faison Erik Anthony Gonzalez, Beth Brant, Jay Mohr, Kate Upton
Réalisateur/scénariste : Lije Sarki
Producteurs : Robert Odgen Barnum, Lucas Jarach, Lije Jarki, Ari Basile
Producteurs exécutifs : John Bails, Katy Drake Bettner, Doug Compton, David Gendron, Ali Jazayeri, Alexander I. Rudolph, Rick Sasner, Sandra Siegal, Kyle Stroud, Viviana Zarragoitia
Directeur de la photographie : Sing Howe Yam
Décorateur : Brenton Berna
Editeur : Ken O’Keefe
Compositeur : Daniel Davies
Costumière : Amanda Lim
Casting : Amey René

Classé R, 1 heure 35 minutes

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