Blé. Tant de blé.

C’est le principal point à retenir du deuxième volet de la saga spatiale interplanétaire de Zack Snyder qui, selon votre point de vue, rend hommage ou arrache sans vergogne les épopées précédentes allant de Sept samouraïs à Guerres des étoiles. Si vous additionnez les temps de fonctionnement des deux Lune rebelle — Deuxième partie : Le donneur de cicatrices et le premier film, cela dure bien plus de quatre heures. Ce n’est pas surprenant, étant donné que celui-ci présente une séquence dans laquelle les personnages récoltent du blé pendant ce qui semble plus long qu’un film d’art suédois. Et je sais que le décor est censé être un univers alternatif, mais étant donné qu’il présente des vaisseaux spatiaux et des armes techniquement avancées, il semble un peu absurde que l’agriculture n’ait pas progressé au-delà des faux. Bien que les artistes extrêmement chamois aient l’air sacrément bons en les maniant.

Rebel Moon — Deuxième partie : Le Scargiver

L’essentiel

Encore la même chose, ce qui n’était pas bon au début.

Date de sortie: vendredi 19 avril
Casting: Sofia Boutella, Djimon Hounsou, Ed Skrein, Michiel Huisman, Doona Bae, Anthony Hopkins, Staz Nair, Fra Fee, Cleopatra Coleman, Stuart Martin, Ingvar Sigurdsson, Alfonso Herrera, Cary Elwes, Rhian Rees, Elise Duffy, Sky Yang, Charlotte Maggi, Stella Grace Fitzgerald, Ray Fisher
Directeur: Zack Snyder
ScénaristePs: Zack Snyder, Kurt Johnstad, Shay Hatten

Classé PG-13, 2 heures 2 minutes

De telles réflexions sont inévitables face à cette prétendue épopée, qui continue l’histoire d’un groupe hétéroclite d’agriculteurs vivant sur la lune de Veldt menacé d’extinction par la Mère-Mère impérialiste. Leurs forces militaires, l’Imperium, sont dirigées par Dark Vador, désolé, l’amiral Noble (Ed Skrein), qui se réveille naturellement grincheux après son expérience de mort imminente dans le film précédent.

Les agriculteurs, quant à eux, ont été organisés en force de combat par Luke Skywalker, désolé, Kora (Sofia Boutella), qui a constitué une équipe de mercenaires comprenant des guerriers tels que le cyborg, l’épée lumineuse Nemesis (Doona Bae), perpétuellement torse nu, Tarak (Staz Nair). ), le beau fermier Gunnar (Michiel Huisman) et l’ancien général de l’Imperium Titus (Djimon Hounsou). Il y a aussi un robot très articulé, C-3PO (bon sang, je veux dire, Jimmy), exprimé par Anthony Hopkins, offrant la meilleure performance du film sans même avoir à se présenter sur le plateau.

Si vous pensiez que le volet précédent n’était qu’une accumulation, vous serez peut-être affligé d’apprendre que le suivi est… beaucoup plus d’accumulation. Bien que cette fois, le rythme soit un peu plus rapide et mène à une séquence de bataille prolongée comprenant à peu près la seconde moitié du film. C’est difficile à dire, cependant, puisque Snyder utilise tellement de son ralenti caractéristique qu’on a l’impression que le film serait un court métrage s’il était diffusé à vitesse normale.

Cette préparation prolongée comprend, comprenez bien, une longue cérémonie au cours de laquelle de nombreux personnages héroïques reçoivent des récompenses. (Il est difficile de blâmer Snyder et ses co-scénaristes Kurt Johnstad et Shay Hatten pour cela, car il est très peu probable que le film lui-même en reçoive.) Il y a aussi une longue scène dans laquelle Titus ordonne à ses camarades guerriers de livrer leurs histoires, présenté sous forme de flashbacks qui ressemblent à l’équivalent cinématographique du speed dating.

Le premier film a été vivement critiqué pour son manque de dialogues mémorables, d’éléments d’intrigue ou de personnages, et celui-ci ne fait pas grand-chose pour améliorer ces aspects, à moins que l’on considère que Titus chantant une plainte lugubre avant d’aller au combat est un plus (Hounsou le fait). avoir une voix étonnamment belle). Aucun des acteurs ne peut vraiment être critiqué, car ils font preuve d’un engagement impressionnant dans leurs rôles physiquement éprouvants, beaucoup d’entre eux affichant le genre de physique tonique et musclé dont les simples mortels parmi nous ne peuvent que rêver. Boutella et Skrein sont particulièrement remarquables à cet égard, notamment comme le démontre une séquence de combat au corps à corps époustouflante, se déroulant sur un vaisseau spatial incontrôlable, qui semble durer des heures (je ne suis pas sûr). que ce n’est pas le cas).

Les scènes de bataille étendues avec lesquelles Lune rebelle les conclusions s’avèrent indéniablement impressionnantes, ce qui est tant mieux puisqu’elles sont la raison d’être du film. Snyder offre une large démonstration du flair visuel et de la compétence pour l’action qui l’ont fait aimer de légions de fans qui font preuve d’un tel dévouement qu’ils sont prêts à regarder de nombreuses versions de ses films. Comme c’est le cas pour ces deux-là, pour lesquels Snyder a annoncé qu’il proposerait bientôt des coupes de réalisateur notées R d’une durée d’environ trois heures chacune. Ce qui amène à se demander : pourquoi s’embêter à regarder ces versions qui n’ont clairement pas son plein soutien ?

Crédits complets

Production : Carrière de pierre, Grand Electric
Distributeur : Netflix
Avec : Sofia Boutella, Djimon Hounsou, Ed Skrein, Michiel Huisman, Doona Bae, Anthony Hopkins, Staz Nair, Fra Fee, Cleopatra Coleman, Stuart Martin, Ingvar Sigurdsson, Alfonso Herrera, Cary Elwes, Rhian Rees, Elise Duffy, Sky Yang, Charlotte Maggi, Stella Grace Fitzgerald, Ray Fisher
Directeur-directeur de la photographie : Zack Snyder
Scénaristes : Zack Snyder, Kurt Johnstad, Shay Hatten
Producteurs : Deborah Snyder, Eric Newman, Zack Snyder, Wesley Coller
Producteurs exécutifs : Bergen Swanson, Sarah Bowen, Shay Hatten, Kurt Johnstad
Décorateurs : Stephen Swain, Stefan Dechant
Editeur : Dody Dorn
Costumière : Stéphanie Porter
Compositeur : Tom Holkenborg
Casting : Kristy Carlson

Classé PG-13, 2 heures 2 minutes

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