Les photos de lutte passent un moment. L’année dernière a vu l’excellent, bien qu’injustement ignoré, La griffe de ferà propos des malheureux frères Von Erich. Vient maintenant le biopic extrêmement divertissant et démodé d’Ash Avildsen sur Mildred Burke. Si vous ne savez pas qui est Burke (et la grande majorité ne le sait probablement pas), ce film vise à corriger cela. Pionnière de ce sport qui est devenue la première athlète féminine à gagner un million de dollars dans l’histoire, Burke a été trois fois championne du monde féminine des années 1930 aux années 1950, une époque où la lutte féminine n’était même pas légale dans la majeure partie du pays. Son histoire mérite d’être racontée, et Reine du ringqui a servi de film d’ouverture du 39e Festival international du film de Fort Lauderdale, lui rend largement justice.

Basé sur le livre au titre extravagant de Jeff Leen de 2009 La reine de l’anneau : sexe, muscles, diamants et la création d’une légende américaine (essayez de l’installer sur un chapiteau), le film met en vedette Emily Bett Rickards (Flèche) dans une performance exceptionnelle dans le rôle de Burke. Nous la voyons d’abord comme une mère adolescente célibataire travaillant comme serveuse dans un restaurant du Kansas sous l’œil vigilant de sa mère (Cara Buono). Mais Millie, qui possède une formidable musculature, rêve de devenir artiste du spectacle. Et comme elle ne sait ni chanter ni danser, elle pense que la lutte est son moyen de sortir du gouffre.

Reine du ring

L’essentiel

Fait tous les bons gestes.

Lieu: Festival international du film de Fort Lauderdale (indépendant américain)
Casting: Emily Bett Rickards, Josh Lucas, Francesca Eastwood, Walton Goggins, Tyler Posey, Marie Avgeropoulos, Deborah Ann Woll, Cara Buono, Adam Demos, Martin Kove, Kelli Berglund, Damaris Lewis, Gavin Gasalengo
Réalisateur-scénariste: Ash Avildsen

2 heures

Lorsque le promoteur Billy Wolfe (le charismatique Josh Lucas) passe chez lui avec son spectacle de lutte itinérant, elle en profite pour l’impressionner en lui demandant un combat avec l’un de ses lutteurs masculins. Le sceptique Billy la laisse concourir pour son propre amusement, mais devient croyant lorsqu’elle conquiert son adversaire beaucoup plus grand. Il la prend rapidement sous son aile et elle commence à gagner match après match contre des hommes lors des carnavals du Midwest.

En chemin, elle et Billy tombent amoureux et se marient. Cependant, la relation s’effondre rapidement lorsqu’il commence à la tromper avec plusieurs des autres lutteuses qu’il a ajoutées à sa liste. Elle accepte de rester mariée avec lui, mais uniquement dans le cadre d’un arrangement commercial, et noue une relation amoureuse avec son fils G. Bill (Tyler Posey, Loup adolescent), qui l’adore depuis longtemps.

Lors d’une conférence de presse pendant le festival, le scénariste-réalisateur Avildsen a déclaré avec regret que l’histoire aurait dû être racontée sous forme de mini-série et qu’une heure avait été coupée dans la durée du film. Les résultats sont visibles à l’écran, comme Reine du ring souffre d’une qualité épisodique qui, ironiquement, le fait paraître plus long qu’il ne l’est.

À mesure que de plus en plus de personnages sont ajoutés, notamment des lutteuses telles que Mae Young (une frappante Francesca Eastwood), Elvira Snodgrass (Marie Avgeropoulos), June Byers (la vraie lutteuse Kailey Farmer, qui fait des débuts impressionnants à l’écran), Nell Stewart (Kelli Berglund). ), Gladys Gillem (Deborah Ann Woll) et Babs Wingo (Damaris Lewis), l’une des trois lutteuses noires – le chaos narratif devient apparent. Vous aurez du mal à suivre l’évolution des intrigues romantiques et commerciales qui semblent parfois sortir de nulle part.

Mais cela ne s’avère finalement pas trop nuisible, grâce au caractère intrinsèquement fascinant de l’histoire et à la qualité cinématographique avec laquelle elle a été rendue (ce qui ne veut pas dire que des libertés considérables n’ont pas été prises). Les séquences de lutte sont particulièrement viscérales, les acteurs, en particulier Rickards, faisant preuve d’un engagement physique si féroce qu’il est facile d’imaginer qu’il a dû y avoir beaucoup de soins infirmiers hors écran. (Le cinéaste a peut-être hérité de son talent pour les scènes de combat, puisque les crédits de réalisation de son père John Avildsen incluent Rocheux et trois Karaté Enfant films. L’une des stars de cette dernière série, Martin Kove, joue ici un second rôle haut en couleur.)

Malgré son petit budget, le film a l’air formidable, transmettant efficacement ses décors vintage grâce à la belle cinématographie teintée sépia d’Andrew Strahorn et aux costumes d’époque parfaits de Sofija Mesicek. Le jeu des acteurs s’avère toujours puissant, avec des rôles de soutien vifs d’Adam Demos dans le rôle de l’ami fidèle de Mildred qui trouverait gloire et fortune dans le rôle de Magnifique George, de Walton Goggins dans le rôle du promoteur rival rusé Jack Pfefer et du jeune idole Gavin Casalengo (L’été où je suis devenue jolie) en tant que fils adulte de Mildred. Mais c’est finalement Rickards, qui gère les exigences physiques et émotionnelles intenses de son rôle avec une habileté consommée, qui donne au film son cœur et son âme.

Crédits complets

Lieu : Festival international du film de Fort Lauderdale (film indépendant américain)
Production : SUMERIAN, Films à valeur intrinsèque
Avec : Emily Betts Rickards, Josh Lucas, Francesca Eastwood, Walton Goggins, Tyler Posey, Marie Avgeropoulous, Deborah Ann Woll, Cara Buono, Adam Demos, Martin Kove, Kelli Berglund, Damaris Lewis, Gavin Gasalegno
Réalisateur-scénariste : Ash Avildsen
Producteurs : Ash Avildsen, Aimee Schoof, Isen Robbins, BD Gunnell
Producteurs exécutifs : Kelly Koep, Jeff Leen, Mike Patterson, Elizabeth Patterson, Jim Ross, Anthony Mastromauro
Directeur de la photographie : Andrew Strahorn
Décoratrice : Molly Coffee
Editeur : Craig Hayes
Compositeur : Aron Gilhuis
Costumière : Sofija Mesicek
Avec : Sig De Miguel, Stephen Vincent

2 heures

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