Revue de la «Valley Echo»: Julianne Moore et Sydney Sweeney Star dans le thriller domestique de manière satisfaisante d’Apple TV +

Depuis que sa partenaire Patty (Kristina Valada-Viars) est décédée il y a neuf mois, les matins ont été difficiles pour Kate Garretson (Julianne Moore), le protagoniste endeuillé du thriller domestique gratifiant de Michael Pearce Echo Valley. L’éleveur de chevaux se réveille avec une tristesse visible, sur laquelle la caméra (cinématographie est de Benjamin Kracun) sur tout le film. Dans les premiers moments du film, une Kate surpris, sortant des poignées d’un cauchemar, ouvre les yeux et prend une profonde inspiration avant de s’asseoir. Ses pieds pendent, puis atterrissent avec un bruit sourd sur le tapis délicat serrant le côté de son lit. Les routines de Kate sont en proie à une lourdeur similaire.

La mort inattendue de Patty a secoué le monde de Kate, et elle a du mal à maintenir le ranch, une étendue de feuillage vert à Chester, en Pennsylvanie. Le chagrin empêche Kate d’enseigner ses leçons de conduite habituelles; Elle peut à peine se permettre de remplacer le toit de sa grange. Ainsi, quand sa fille Claire (Sydney Sweeney), une toxicomane itinérante, se présente en demandant de l’argent, Kate sait qu’elle doit refuser – mais une partie d’elle ne peut pas.

Travailler à partir d’un scénario convaincant écrit par Brad Ingelsby (Jument d’Easttown), Pearce explore les profondeurs de la dévotion maternelle. La portée intime du film – les trahisons émotionnelles fournissent ici les vrais sensations – ainsi que son atmosphère mélancolique et ses performances solides en font une option de streamer satisfaisante. Echo Valley Comprend en effet sa prémisse et remplit ses obligations. Le film prend des virages à la hausse des sourcils, se livrant à des rebondissements qui nécessitent une incrédulité de suspension, mais ils ne nuisent pas complètement à un tout divertissant. Une grande partie de cela est grâce à la direction assurée de Pearce, qui, anticipant quand l’ennui pourrait s’installer, des expériences d’humeur afin de nous faire deviner.

Comme il l’a prouvé dans ses films précédents Bête et RencontrePearce a un talent pour approcher des genres familiers avec une modernisation élégante. Dans Echo ValleyIl transforme le ranch de Kate, autrefois un refuge d’une vie asphyxiante, dans un espace chargé des horreurs du chagrin et du désespoir. Collaborant avec Kracun (La substance) et Le compositeur Jed Kurzel, Pearce favorise les couleurs en sourdine, les violons préoccupants et les émotions robustes. Certaines des scènes les plus déchirantes impliquent les arguments de Kate et Claire sur l’argent et le soutien. La volatilité de leur relation est colorée par les sources de chagrin respectives de la mère et de la fille: Kate pour sa femme décédée et Claire pour la personne qu’elle n’est jamais devenue. Sweeney joue le jeune adulte dépendant de la substance avec certaines des mêmes imprévisibilité nerveuse Euphorie La co-star Zendaya apporte à Rue, son personnage sur ce drame HBO.

Lorsque nous rencontrons Claire pour la première fois, elle est une boule de trempe et de demi-vérités. Elle retourne dans le ranch de sa mère pour vérifier ses messages parce que son petit ami Ryan (Edmund Donovan) a brisé son téléphone lors de l’un de leurs nombreux arguments difficiles. Ravi de voir sa fille, Kate capitule à chaque demande de Claire et pose rarement des questions de suivi. Les deux partagent des moments tendres avant que Claire ne demande à nouveau à sa mère. Mais cette fois, Kate n’en a vraiment pas: sans clients stables, elle a été forcée d’emprunter à son ex-mari (Kyle Maclachlan), une puissante avocate à Philadelphie.

Claire, ne se souciant que de ses besoins et du dernier gâchis dans lequel elle s’est retrouvée, ne croit pas sa maman. Elle demande de l’argent pour aider Ryan à rembourser leur concessionnaire Jackie (Domhnall Gleeson, passionnant en tant que méchant), une silhouette glissante et effrayante. Kate et Claire se retrouvent dans un combat féroce qui se traduit par la fille avec colère et la mère s’est ébranlée. Le conflit est un moment de secouer pour Kate, et il ouvre les performances de Moore – du côté plus subtil jusqu’à ce point – vers des profondeurs plus déchirantes.

La vraie action ne démarre pas jusqu’à ce que Claire revienne à la ferme avec un corps enveloppé dans du plastique. Elle relaie frénétiquement une histoire sur elle et le dernier combat de Ryan, ce qui a entraîné sa mort. Kate ne pose aucune question et saute rapidement en action, éliminant le cadavre et examinant une histoire fabriquée avec Claire. Son dévouement à sa fille la piquait finalement dans un complot plus grand qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Maintenant, Kate doit reconstituer ce qui s’est passé entre Claire, Ryan et Jackie.

Pendant ce temps, elle navigue également dans les ondulations de son chagrin, ce qui semble moins perçant avec l’aide de son amie proche Leslie (Fiona Shaw). Des moments intimes avec LES – que les deux dansent pour Robyn dans son salon ou nourrissent les chevaux – offrent les moments de répit nécessaires pour Kate et le spectateur.

Echo Valley Prend quelques virages véritablement captivants ainsi que quelques détours incroyables dans son voyage à travers la vie et la relation de plus en plus compliquées de Kate avec sa fille. Même si le Web devient collant, Pearce maintient le contrôle de chaque fil avec sa direction stable. La poignée de moments trop artificiels déçoivent, mais ne représentent pas une trahison insurmontable, car Echo Valley Livre où il est important.