Il est rare que les films d’animation se veulent pédagogiques. Mais c’est exactement le but de L’inventeur, sur les dernières années de Léonard de Vinci, qui parvient également à être terriblement divertissant. Le film est clairement le fruit d’un travail d’amour du co-réalisateur et scénariste Jim Capobianco (un vétéran de Pixar, nominé aux Oscars pour le scénario de Ratatouille) qui développe ici son court métrage d’animation de 2009 Léonard.

Bien que cet effort ambitieux de long métrage soit peut-être un peu trop sophistiqué pour les jeunes enfants, il s’agit d’une introduction visuellement magnifique et engageante qui devrait inciter les plus curieux d’entre eux intellectuellement à vouloir en savoir plus sur le sujet.

L’inventeur

L’essentiel

Une leçon d’histoire engageante et amusante.

Libérer date: vendredi 15 septembre
Casting: Stephen Fry, Daisy Ridley, Marion Cotillard, Gauthier Battoue, Matt Berry
Directeurs: Jim Capobianco, Pierre-Luc Granjon
Scénaristeà droite : Jim Capobianco

Classé PG, 1 heure 32 minutes

Utilisant une combinaison de stop-motion de style Rankin/Bass et d’animation dessinée à la main, le film se déroule en 1516, lorsque le vieux Leonardo (Stephen Fry, dont l’accent britannique ne crie pas exactement « italien ») s’est heurté au Église catholique sous la forme du pape Léon X (un très drôle Matt Berry, de Ce que nous faisons dans le Ombres), qui l’accuse d’hérésie en raison de sa passion pour l’étude du corps humain via l’utilisation de cadavres.

Au lieu de cela, il préférerait que Léonard se montre utile en créant des instruments de guerre destinés à être utilisés contre les Français. Leonardo s’y conforme consciencieusement, mais crée astucieusement un scénario démontrant la futilité et le caractère autodestructeur du conflit armé. À la recherche d’un environnement créatif plus encourageant, il s’enfuit en France et rejoint la cour de François Ier (Gauthier Battoue), se faisant aimer du monarque en soulignant que le nouveau palais qu’il envisage de construire s’effondrera rapidement en raison de ses fondations trop molles.

Au début, Léonard s’épanouit dans son nouvel environnement, libre d’explorer le sens de la vie et, encouragé par la sœur du roi, la princesse Marguerite (Daisy Ridley), curieuse scientifique, à réaliser son rêve de créer une « ville idéale » où l’humanité pourrait vivre en harmonie. avec la nature. Mais une fois de plus, il se retrouve confronté à des pressions pour utiliser ses talents à des fins militaires et nationalistes, exercées par Francis et sa mère conseillère omniprésente, Louise de Savoy (Marion Cotillard, apportant une touche gauloise bienvenue).

Le scénario de Capobianco se concentre moins sur l’art de Léonard de Vinci (bien que « La Joconde » et « La Cène » fassent de brèves apparitions) que sur ses explorations scientifiques, comme le démontrent les reconstitutions de ses croquis et carnets, y compris des dessins détaillés de l’anatomie humaine et des propositions de machines volantes. Nous voyons également un Michel-Ange très grincheux travailler sur le plafond de sa chapelle Sixtine sous le regard attentif du pape Léon.

Malgré son sujet lourd, le film co-réalisé par Capobianco et Pierre-Luc Granjon est rempli d’humour bienvenu, tant visuel que verbal. L’animation comporte de nombreuses touches amusantes et quelques blagues merveilleusement sournoises, comme celle de la Joconde exposée devant des foules qui gonflent immédiatement au point que personne ne peut la voir. Lorsqu’un personnage royal raconte à Léonard son projet d’inspirer une renaissance, l’artiste âgé réfléchit : « Une Renaissance ? Hum, j’aime le son de ça ! Il y a aussi plusieurs numéros musicaux entraînants (peut-être trop), composés par Alex Mandel, qui offrent un répit divertissant dans les débats bavards.

En prime, le générique de fin présente des dessins, des photos et des vidéos des coulisses illustrant le processus détaillé impliqué dans la réalisation du film. Après avoir vu L’inventeurles jeunes téléspectateurs peuvent avoir du mal à choisir entre être des scientifiques, des artistes ou des animateurs en herbe.

Crédits complets

Production : Universal Pictures, Aerial Contrivance Workshop, SIE Films, Foliascope, Align, Curiosity Studios
Distributeur : Blue Fox Entertainment
Avec : Stephen Fry, Daisy Ridley, Marion Cotillard, Gauthier Battoue, Matt Berry
Réalisateur : Jim Capobianco, Pierre-Luc Granjon
Scénariste : Jim Capobianco
Producteurs : Jim Capobianco, Martin Metz, Adrian Politowski, Robert Rippberger, Ilan Urroz
Producteurs exécutifs : Don Hahn, Mimi Polk Gitlin, Nadia Khamlichi, Nessa McGill, Sierra Garcia, Ilan Urroz, Nicolas Flory, Phil Viarado, JD Zacharias, Kyle Stroud, Keanu Mayo, Ryan Clarkson, Eric Von Feldt, Kat Alioshin, Rob McGillivray, Ben Stranahan, Neuman Vong, Jeremy Walton, David Lyons, Amr Ali Baghdadi, Jay Burnley, Chelsea Tieu, Carmella Casinelli, Chris Capbianco, Justin Chen, Clement Feroussier, MTB, Sandra et Raymond Fino, Oliver Barbier, Fionnula Jamison, Nathanael Karmitz, Chris Massimine, Habib Paracha, Steve Meunch et Sita Saviolo, Dr Laura Schlesinger, Katherine Waddell, Pierce Young, Jake Hunter
Directrice de la photographie : Marijke Van Kets
Décorateur : Samuel Ribeyron
Editeur : Nicolas Flory
Costumière : Pauline Valls
Compositeur : Alex Mandel

Classé PG, 1 heure 32 minutes

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