Les choses s’annoncent légèrement meilleures que prévu.

À l’occasion de la CinemaCon de cette année, la société d’analyse Gower Street a publié une prévision mise à jour pour le box-office mondial qui prédit que les revenus seront plus élevés que prévu initialement pour 2024.

Gower Street prévoit que les revenus des salles de cinéma atteindront cette année 32,3 milliards de dollars, contre 31,5 milliards de dollars initialement prévus. Cela reste inférieur aux 33,9 milliards de dollars gagnés dans le monde l’année dernière et 10 milliards de dollars de moins que le sommet du box-office de 42,3 milliards de dollars atteint avant la pandémie.

Gower a déclaré que le marché international, à l’exclusion de la Chine, représenterait la majeure partie des gains, avec des projections au box-office qui devraient atteindre 550 millions de dollars, supérieures aux prévisions initiales de 16,2 milliards de dollars. Le box-office national devrait également rapporter 200 millions de dollars de plus que son pronostic initial d’environ 8,2 milliards de dollars. La Chine, le seul des trois marchés clés qui devrait afficher une croissance d’une année sur l’autre par rapport à 2023, devrait gagner 7,9 milliards de dollars, soit un chiffre comparable aux estimations précédentes.

Gower a déclaré que les changements apportés au calendrier de sortie depuis leur première projection, avec l’ajout de nouveaux titres, étaient la principale raison de cette augmentation. Ils ont noté que la hausse du box-office sera en réalité plus élevée si l’on calcule en monnaie locale, mais que la force du dollar américain a essentiellement effacé « plus d’un tiers des gains observés collectivement sur les marchés internationaux ».

Ces nouveaux chiffres ne seront qu’une maigre consolation pour les distributeurs durement touchés. Même avec des prévisions améliorées, Gower s’attend à ce que le box-office mondial chute cette année de 5 % par rapport à 2023, la première baisse d’une année sur l’autre après la pandémie. L’estimation révisée pour 2024 est toujours inférieure de 18 pour cent à la moyenne des trois dernières années pré-pandémiques, 2017-2019.

Gower Street attribue cette baisse d’une année sur l’autre aux doubles grèves historiques d’Hollywood qui ont entraîné un ralentissement de la production et le retard dans la sortie de plusieurs grands titres cette année.

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