La caractéristique élégiaque et poétique de Jia Zhang-Ke tourne autour d’une femme (Zhao Tao) qui voyage depuis chez elle dans une ville industrielle décollée à la recherche d’un ancien petit ami disparu. Le film revient sur l’histoire récente de la Chine, mais aussi sur la filmographie de Jia, faisant écho aux thèmes, des caractéristiques géographiques, des techniques et des éléments structurels tout en incorporant des images tournées à divers intervalles de 2001 à 2023 – une approche qui lui donne une sorte de parenté avec Richard Linklater’s’s’s Enfance. – David Rooney

Centré sur un exil syrien qui retrouve son ancien tortionnaire en France, le film de Jonathan Millet est une œuvre d’intensité viscérale et de contrôle formidable. Le mil a une compréhension astucieuse de la mécanique paranoïaque; une préférence rafraîchissante pour l’intimité et la clarté sur la facilité de distanciation stylistique ou narrative; Et deux acteurs fantastiques: le lead émouvant et-star-magnétique Adam Bessa et Tawfeek Barhom comme un méchant dont l’humanité est la chose la plus effrayante à son sujet. – Jon Frosch

La première partie d’une trilogie thématique (la deuxième partie, Sexeje viens de frapper les salles, et Rêves sera sorti à l’automne), le dramatique de l’écrivain-réalisateur norvégien Dag Johan Haugerud est un délice – honnête, réfléchi et audacieux. Observant les coutumes de rencontres à l’ère des applications à travers les arcs légèrement symétriques de deux collègues (une femme médecin et son infirmière), le film fait des points intéressants sur l’amitié et la romance. – Leslie Felperin

Miste de marketing trompeur, le dramaturge devenu film-film Céline Song Song et beau suivi du nominé aux Oscars en 2023 Vies passées est un regard rafraîchissant et complexe sur l’amour moderne, l’estime de soi et les défis de trouver un partenaire dans une ville inabordable. Song traite à nouveau trois points d’un triangle romantique – Dakota Johnson incarne un entremetteur, Pedro Pascal son riche Beau et Chris Evans son acteur en difficulté Ex – avec une intégrité et une compassion égales. – Dr

Dans la deuxième caractéristique de Rungano Nyoni, profondément absorbante, une famille zambienne compte avec des accusations, des confessions et des secrets refacés après la mort d’un oncle problématique. Le cinéaste fait une embardée entre les tons, remplissant le cadre tragique avec des moments de bande dessinée, des notes de surréalisme, des étendues de mystère et des poches de rage. Le résultat est une exploration effrayante de la complicité. – Lovea Gyarkye

Réalisé par Lawrence Lamont, cette comédie hilarante de copain suit deux amis de Los Angeles (Keke Palmer et Sza, un duo charismatique) sur une course pour éviter l’expulsion. Alors que les femmes évoquent des plans de plus en plus scandaleux de payer le loyer d’ici la fin de la journée, leur histoire se transforme en un conte américain par excellence de survie sous le capitalisme. C’est le genre de grande comédie théâtrale à bougne intermédiaire dont nous avons besoin de plus. – LG

Dans l’un de ses meilleurs efforts à ce jour, Kevin MacDonald retrace une année mouvementée dans la vie de l’ex-Beatle et de l’artiste. Un matériau d’archives remarquable combiné à des images d’un concert de bénéfice de 1972 donne un document à la fois tendre et galvanisant. Invoquant une énergie vous-là, il fournit une fraîcheur inclinable sur l’éveil contre-culturel d’une génération et un rappel des futurs enfants plein d’espoir imaginés. – Sheri Linden

Il est revigorant de savoir au début d’un film que vous êtes entre des mains confiantes, et Steven Soderbergh transmet cette assurance instantanément dans son histoire de fantômes mordant les ongles. Lucy Liu, Chris Sullivan, Eddy Maday et Callina Liang jouent une famille au bord de l’implosion lorsqu’ils emménagent dans une nouvelle maison. Il est clair dès le départ que la maison sera un personnage clé. Encore plus significatif et effrayant, est le point de vue derrière la caméra subjective qui donne à ce film d’horreur magistralement exécuté son titre. – Dr

La dernière collaboration entre la star Michael B. Jordan et l’écrivain-réalisateur Ryan Coogler est un portrait de la vie dans le Jim Crow South; une explosion pulpeuse d’horreur de vampire; une réflexion sur la puissance du blues; Une allégorie de la lutte pour la liberté. Aussi à la maison d’art que Grindhouse, c’est une bande de mélange baignée de sang qui ne devrait pas fonctionner mais le fait, grâce à la direction musculaire, une distribution formidable (MVP: Wunmi Mosaku), enveloppant des visuels et de la musique qui suscite l’âme tout en fixant la course de pouls. – Dr

Un casting empilé de jeunes acteurs comme Charles Melton, Cosmo Jarvis et Kit Connor mènent ce récit en temps réel viscéralement immersif de 90 minutes d’une mission de 2006 à Ramadi, en Irak, alors qu’une unité de tireur d’élite américaine négocie un foyer d’insurrection d’al-Qaeda. Co-écrit et réalisé par Alex Garland avec Ray Mendoza, un ancien Navy Seal qui faisait partie de la mission, le film gagne sa place aux côtés de bite à ongles sur le thème du combat comme Le casier blessé et Black Hawk Down. – Dr

Cette histoire est apparue dans le numéro du 18 juin du Hollywood Reporter Magazine. Cliquez ici pour vous abonner.

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