Luc Besson a laissé sortir les chiens à Venise jeudi soir, en présentant son véhicule potentiel de retour, Homme-chien. Besson et les acteurs ont été inondés de hurlements d’approbation de la part du public.

Le 21e long métrage de Besson, largement vendu avant sa première à Venise, est surveillé de près comme un possible retour à la réalisation pour le réalisateur de Lucie et Le cinquième élément. La dernière demi-décennie a été une période tumultueuse tant pour les affaires que pour la réputation de Besson, suite à l’échec de son projet de science-fiction à méga budget. Valériane (2017), l’implosion de son studio français EuropaCorp et un scandale #MeToo impliquant des accusations de viol et d’agression sexuelle.

Caleb Landry Jones (Trois panneaux d’affichage à l’extérieur d’Ebbing, Missouri) joue dans le film dans le rôle de l’éponyme Homme-chien, qui a été gravement maltraité dans son enfance mais a survécu grâce à son affinité surnaturelle avec les chiens. Lorsque le personnage est arrêté par la police après un incident violent, le personnage de Jones subit une évaluation psychiatrique de la part de la psychiatre de la prison, Evelyn (Vies antérieures l’actrice Jojo T. Gibbs) et lui raconte sa vie. Le film se déroule dans le New Jersey, mais il a été principalement tourné dans un studio en France.

Si c’était Cannes, le dernier film de Besson serait une victoire pour le Palm Dog, la plus haute distinction du cinéma canin. Dans l’état actuel des choses, le réalisateur devra se contenter de l’accueil chaleureux du public du Lido pour ses fidos.

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