Il serait surprenant que le langage cinématographique de Samuel L. Jackson n’ait pas déjà inspiré un cours de deuxième cycle dans une école de cinéma. Bien sûr, nous connaissons tous les plus grands succès, notamment Pulp Fiction« Et tu sauras que mon nom est le Seigneur quand je me vengerai de toi » et mon préféré, « J’en ai assez de ces putains de serpents dans ce putain d’avion! » du film qui n’ont pas besoin d’être identifiés.

Le nouveau thriller comique dans lequel Jackson partage la vedette avec Uma Thurman (réunis après Pulp Fiction et Tuer Bill : Vol. 2) et Joe Manganiello fournit davantage de matière à programme, même si « Je vais te faire de l’art conceptuel ! » et « Conneries dans un magasin de porcelaine! » n’effacera les souvenirs de personne concernant les joyaux susmentionnés. D’un autre côté, le film offre l’occasion d’entendre l’acteur vétéran parler yiddish, commenter de manière désobligeante haute kockers, et prononcez la phrase « Oy gevalt ! » On ne peut donc pas dire aux téléspectateurs La salle de mise à mort n’en ont pas pour leur argent.

La salle de mise à mort

L’essentiel

Cette satire du monde de l’art ne tue pas.

Date de sortie: vendredi 29 septembre
Casting: Uma Thurman, Joe Manganiello, Samuel L. Jackson, Debi Mazar, Maya Hawke, Dree Hemingway, Amy Keum, Candy Buckley, Larry Pine, Jennifer Kim, Matthew Maher, Tom Pecinka, Alexander Sokovikov
Directeur: Nicol Paone
Scénariste: Jonathan Jacobson

Classé R, 1 heure 38 minutes

La manière inimitable de Jackson avec le dialogue est le principal plaisir de cette comédie noire autrement inoubliable, construite sur le genre de satire du monde de l’art qui aurait semblé datée d’il y a des décennies.

Manganiello incarne Reggie, un tueur à gages dont la méthode distinctive pour envoyer ses victimes consiste à les étouffer avec des sacs en plastique. Quand lui et son criminel Reggie (Jackson), dont la couverture est celle d’un propriétaire de boulangerie à Williamsburg (d’où le yiddish), réalisent qu’ils ont besoin d’un moyen de blanchir leurs gains financiers mal acquis, ils se tournent vers Patrice (Thurman), l’Adderall- propriétaire reniflant d’une galerie d’art en faillite. Ce n’est qu’une des nombreuses incrédulités qui jonchent le scénario de Jonathan Jacobson.

Le stratagème douteux implique que les clients de Reggie paient Patrice à sa place, sous prétexte qu’ils achètent des œuvres d’art. Puisque le plan nécessite que de véritables œuvres d’art changent de mains, Reggie commence à les créer, en utilisant comme matière première le même type de sacs en plastique qu’il utilise pour tuer des gens. Inutile de deviner qu’il devient rapidement un phénomène du monde de l’art sous le surnom de « The Bagman », vendant des pièces originales à des fans, dont un riche couple de collectionneurs d’art (Larry Pine et Candy Buckley) qui trouvent son travail aphrodisiaque et attirant l’attention des gens. un critique d’art malicieux connu sous le nom de « Le Kimono » (Debi Mazar).

Alors qu’il y a eu d’innombrables reportages ces dernières années sur des œuvres d’art conceptuel telles que la banane scotchée sur un mur de Maurizio Cattelan et le tableau déchiqueté de Banksy qui ont rapporté d’énormes sommes, la satire de cette comédie réalisée par Nicol Paone (Amitié) n’innove pas vraiment. Et une intrigue secondaire impliquant Reggie et Patrice conspirant pour assassiner un oligarque russe (Alexander Sokovikov) lors d’une foire d’art à Miami pour se libérer de leurs obligations illicites une fois qu’elle découvre la véritable nature de ses activités criminelles s’avère plus laborieuse qu’intelligente.

La salle de mise à mort reste observable grâce au charisme de ses protagonistes, avec Thurman trouvant diverses façons amusantes d’exprimer son assiègement, Manganiello côtoyant son attrait discret et machiste et Jackson, eh bien, faisant son truc de Samuel L. Jackson, mais cette fois arborant un look vraiment impressionnant. barbe.

Un casting talentueux d’acteurs de soutien assure également du plaisir intermittent, notamment Maya Hawke (la fille de Thurman), le vétéran du théâtre new-yorkais Matthew Maher, Jennifer Kim et Dree Hemingway. Mais leurs efforts ne suffisent pas à rendre acceptable le mélange lourd de violence brutale et d’humour général du film.

Crédits complets

Production : Yale Productions, Idiot Savant Pictures
Distributeur : Criez ! Ateliers
Acteurs : Uma Thurman, Joe Manganiello, Samuel L. Jackson, Debi Mazar, Maya Hawke, Dree Hemingway, Amy Keum, Candy Buckley, Larry Pine, Jennifer Kim, Matthew Maher, Tom Pecinka, Alexander Sokovikov
Réalisateur : Nicol Paone
Scénariste : Jonathan Jacobson
Producteurs : Jordan Yale Levine, Jordan Beckerman, Anne Clements, William Rosenfeld, Bill Kenwright, Nicol Paone, Dannielle Thomas, Jason Weinberg, Uma Thurman
Producteurs exécutifs : Robert Kapp, Paul Wedgwood, David Gilbery, Naomi George, Nicholas Donnermeyer, Matthew Helderman, Luke Taylor, Phil Hunt, Compton Ross, Jason Zibarras, Ulf Ek, Richard Switzer, Ian Niles, BK Fulton, Jay Burnley, Cary Anderson , Kahil Dotay, Philip Shaltz, Bradley Pilz, Russ Posternak, Michael J. Rothstein, Jefrey Tussi, Tyler K. Konney, Scott Levenson, Jason Kringstein
Directeur de la photographie : Bartosz Nalazek
Décoratrice : Maite Perez-Nievas
Costumier : Evren Catlin
Musique : Jessica Rose Weiss, Jason Soudah
Editeur : Gillian L. Hutshing
Avec : Ellen Lewis, Kate Sprance

Classé R, 1 heure 38 minutes

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