Il y a une raison pour laquelle le titre du nouveau Prédateur le film ne contient pas le mot « Predator ».

Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas un extraterrestre redoutable qui traque les humains et d’autres espèces pour le simple plaisir de le faire. C’est plutôt que cette cinquième entrée dans la franchise de longue date (sans compter le Extraterrestre contre Prédateur entrées, discuter) diffère assez radicalement de ses prédécesseurs. D’une part, il a une héroïne au lieu d’un héros, qui se trouve être une jeune femme autochtone. D’autre part, l’histoire se déroule il y a environ 300 ans dans les Grandes Plaines, de sorte que les armes humaines de haute technologie les plus redoutables exposées sont les mousquets brandis par les trappeurs de fourrure français. Malgré tout cela, Proieen première nationale sur Hulu, finit par être l’un des versements les plus formidables de la série.

L’essentiel

Une franchise familière s’aventure sur un terrain inconnu.

Date de sortie: vendredi 5 août

Moulage: Amber Midthunders, Dakota Beavers, Dane Diliegro, Stormee Kipp, Michelle Thrush, Julian Black Antelope, Stefany Mathia, Bennett Taylor, Mike Paterson, Nelson Leis

Directeur:Dan Trachtenberg

Scénariste: Patrick Aaison

Classé R, 1 heure 39 minutes

Le film sera sans aucun doute fustigé par ses téléspectateurs masculins moins avant-gardistes, de la même manière qu’ils ne pouvaient en quelque sorte pas supporter l’idée de chasseurs de fantômes féminins. Mais force est de constater que le réalisateur Dan Trachtenberg (10, allée Cloverfield) est effectivement revenu à l’essentiel. Il y a assez de carnage et d’action violente pour satisfaire Prédateur les fans dont la soif de sang cinématographique ne connaît pas de limites, et le changement dramatique de milieu apporte une fraîcheur bien nécessaire. Mettant en vedette une distribution composée presque entièrement d’acteurs autochtones et des Premières Nations, Proie s’est clairement efforcé d’être aussi authentique que possible.

Amber Midthunder, qui a déjà prouvé sa bonne foi dans le véhicule de Liam Neeson La glace Route, se révèle parfaitement interprétée comme Naru, incroyablement ingénieuse et habile, qui lance un tomahawk méchant et aspire désespérément à être une chasseuse comme son frère Taabe (Dakota Beavers, faisant des débuts impressionnants) et les autres hommes de sa tribu Comanche. Elle a plus que sa chance après l’arrivée du Predator (Dane Diliegro, tous les 6’9 « de lui), qui, étant un tueur à chances égales, commence à envoyer horriblement tous les animaux et les humains qui ont la malchance de croiser son chemin.

C’est à peu près tout pour l’intrigue (quoi, tu t’attendais à une histoire d’amour ?), mais Prédateur les films ont prospéré encore moins. Naru, avec l’aide de son chien fidèle et incroyablement expressif sur le plan émotionnel, a enfin la chance de prouver ses talents de guerrière à sa tribu qui doute, ou du moins aux membres qui sont encore en vie. En cours de route, elle endure des rencontres dangereuses avec une variété d’animaux sauvages, y compris un puma et un ours, sans parler d’être presque enterrée dans des sables mouvants. Ce n’est pas un spoiler de révéler qu’elle obtient finalement le meilleur du Predator, mais ne vous inquiétez pas. Comme les quatre films précédents l’ont prouvé, il y en a beaucoup plus d’où il vient.

On peut pardonner au scénariste Patrick Aison d’avoir un peu abondamment abordé les thèmes féministes, car pour chaque moment sérieux ou trop conscient de soi, il y a une ou plusieurs scènes du Predator tuant ses victimes avec un panache indéniable. L’important est que les séquences d’action soient mises en scène avec un maximum d’habileté (parfois minées par les effets CGI inférieurs à la moyenne, y compris le Predator brillant comme un clubber qui s’est promené dans la lumière ultraviolette). Certains des visuels sont vraiment frappants, comme un prédateur invisible exposé par le sang et les viscères qui pleuvent sur lui de l’ours qu’il vient de tuer. Ajoutant à l’impact, les compositions visuelles saisissantes de DP Jeff Cutter, y compris un magnifique cliché de Naru et du lion des montagnes perchés de manière précaire sur une branche d’arbre, et la partition musicale palpitante de Sarah Schachner.

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