Dans le nouveau film Prédateur : Badlandsun jeune monstre prédateur, Dek (Dimitrius Schuster-Koloamatangi), est intimidé par son père dominateur parce qu’il est trop petit et trop faible, apprend d’importantes leçons sur la valeur de la sensibilité et rencontre deux femmes courageuses (l’une un robot, l’autre une extraterrestre) qui deviendront ses meilleures amies pour la vie. Il pourrait tout aussi bien passer une audition pour la comédie musicale de l’école. Ou déménager à New York à la fin.

C’est la blague qu’un ami et moi avons faite alors que nous sortions de l’ajout étonnamment doux de Dan Trachtenberg au Prédateur canon, un film qui pousse sa mythologie de franchise dans une direction résolument douce. Certains téléspectateurs pourraient manquer la brutalité machiste du passé des Predators, mais les aventures de Dek dans la confiance en soi et la famille choisie pourraient bien en satisfaire beaucoup d’autres. Ce Predator est bizarre et nous devrions le dire.

Prédateur : Badlands

L’essentiel

Comprend la mission.

Date de sortie: vendredi 7 novembre
Casting: Elle Fanning, Dimitrius Schuster-Koloamatangi
Directeur: Dan Trachtenberg
Scénariste: Patrick Aison

1 heure 47 minutes

Je plaisante surtout, mais il est désarmant de voir l’un de ces films sous un angle plus doux et plus câlin, alors que les deux premiers films de la franchise, des années 1980, étaient des affaires si implacablement sombres et sanglantes. La race de Dek, composée de chasseurs de gros gibier technologiquement avancés venus de l’espace, a déjà été humanisée – peut-être plus particulièrement dans Alien contre prédateurun service de fans génial de 2004 – mais Badlands porte ce projet bien plus loin. Très probablement parce que c’est la première fois dans la série que l’histoire est racontée du point de vue du prédateur ; On ne pouvait pas vraiment demander au public de regarder par-dessus l’épaule d’une machine à tuer impitoyable pendant 107 minutes.

Eh bien, peut-être qu’ils le pourraient, mais probablement pas dans une version PG-13 d’une société appartenant à Disney. Nous avons donc à la place ce genre de version YA-ish, rendue vivante et engageante par la construction du monde spirituelle et inventive de Trachtenberg. (Avec un grand mérite, bien sûr, au scénariste Patrick Aison.) Trachtenberg a fait une réflexion tout aussi réfléchie. Prédateur film, Proieil y a quelques années, et s’affirme désormais comme un cinéaste capable de prendre une vieille propriété intellectuelle fatiguée et de lui insuffler une nouvelle vie.

Dek, qui aime Cher et les magazines musclés (je suppose, en tout cas), est chassé de son clan et envoyé en fusée sur une planète, Genna, connue par son peuple comme la planète de la mort, tant sa flore et sa faune sont dangereuses, une gamme infinie de bêtes horribles qui ont abattu de nombreux Yautja (le nom de l’espèce Predator) dans le passé. Désespéré de prouver son courage, Dek recherche une créature terrifiante de la tradition Yautja, déterminé à être le premier de son espèce à la tuer. Il doit aussi trouver un appartement sur la rue Christopher pour moins de 700 $ par mois !

Heureusement, Dek rencontre bientôt une androïde sans jambes nommée Thia, jouée avec courage par Elle Fanning. Thia a été envoyée sur cette terrible planète par la société Weyland-Yutani, la célèbre entité maléfique qui hante la plupart des habitants. Étranger films. Elle a été séparée de son équipe entièrement androïde – et de la moitié inférieure de son corps – et conclut ainsi un accord avec Dek. Elle l’aidera à retrouver la créature qu’il recherche s’il la porte vers ses frères synthétiseurs (et, encore une fois, ses jambes).

Fanning est une bouffée d’air frais, coupant de manière séduisante la flegme et l’honneur de l’état d’esprit Predator. Elle est un joli complément au défilé sans fin de choses noueuses que Dek rencontre au cours de sa quête, éloignant fréquemment le film d’une tristesse impossible. Pour enrager davantage Prédateur puristes, Thia et Dek adoptent une petite créature câline semblable à un singe comme compagnon, un peu de fantaisie CGI apparemment emprunté à Pixar. Pendant qu’il y a des démembrements et d’autres violences horribles à retrouver dans le film, Badlands vise en grande partie à faire aimer son public plutôt qu’à le repousser.

C’est un changement de perspective qui fonctionne en grande partie, tant la construction du film est réfléchie. Trachtenberg est généreux mais aussi attentif aux détails ; son film se souvient de ce qu’il nous a présenté précédemment, faisant référence de manière satisfaisante aux plantes et aux animaux rencontrés passagèrement une heure auparavant. Badlands est un film résolument de série B qui utilise et apprécie pleinement les libertés accordées lorsque toute ambition de prestige est évitée. Le film veut simplement être la meilleure version d’un millionième Prédateur versement que cela peut être. S’il faut compliquer – et, oui, adoucir – l’image de marque pour ce faire, qu’il en soit ainsi.

Au moment où Dek reçoit son prix et trouve enfin le courage d’embrasser le mignon garçon qu’il a rencontré lors des lundis musicaux à Splash – ou, vous savez, affronte enfin son horrible père – j’applaudis depuis mon siège. Eh bien, peut-être pas exactement pour applaudir, mais au moins hocher la tête en signe d’appréciation pour un film qui réalise son objectif humble et heureux. Il y a même un gag intelligent à la fin du film qui corrige une omission flagrante de tant de mythologie des Predator, répondant à une question que Dek et sans aucun doute d’innombrables autres Yautjas comme lui ont déjà posée : où sont mes filles ? J’ai hâte de les voir tous Kiki dans le prochain.

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