Vous êtes-vous déjà demandé ce qui était arrivé à Tic et Tac, les tamias animés classiques de Disney qui ont joué dans leur propre série télévisée bien-aimée au début des années 90 ? Eh bien, préparez-vous, c’est assez déprimant.

Trente ans après leurs jours de gloire, le toujours pratique Chip (John Mulaney) travaille comme vendeur d’assurances, tandis que Dale (Andy Samberg) tente désespérément un retour dans le show business, apparaissant à des conventions de fans de personnages animés avec ses camarades has-beens. La bonne nouvelle est qu’ils ont toujours l’air très bien, bien que Dale ait changé son apparence de manière inquiétante avec une « chirurgie CGI » qui le distingue nettement de son homologue toujours dessiné à la main.

Tic et Tac : Rescue Rangers

L’essentiel

Tellement mieux que nécessaire.

Date de sortie: vendredi 20 mai

Moulage: Andy Samberg, John Mulaney, Kiki Layne, Will Arnett, Eric Bana, Flula Borg, Dennis Haysbert, Keegan-Michael Key, Tress MacNeille, Tim Robinson, Seth Rogen, JK Simmons

Réalisateur: Akiva Schaffer

Scénaristes: Dan Gregor, Doug Mand

Classé PG, 1 heure 37 minutes

C’est la prémisse audacieuse de Tic et Tac : Rescue Rangers, dont les supports marketing s’efforcent de nous informer : « Ce n’est pas un redémarrage. C’est un retour. » Quoi qu’il en soit, ce méta-redémarrage hilarant – excusez-moi, revenez – est tout ce qui est récent Space Jam suite désespérément tenté mais n’a pas été. Présenté exclusivement sur Disney +, c’est le film le plus drôle de l’année à ce jour, qu’il soit animé ou en direct. Ou dans ce cas les deux, puisqu’il fusionne ingénieusement les deux formes de la manière la plus intelligente puisque Qui veut la peau de Roger Rabbit?

En parlant de Roger Rabbit, il est l’un des nombreux personnages animés classiques qui font des apparitions amusantes dans le film, ainsi que des acteurs bien connus. C’est le seul camée qui sera révélé ici, puisque Disney a demandé aux critiques de ne gâcher aucune surprise. Qu’il suffise de dire que les fans d’animation s’amuseront à repérer les camées, qui sont livrés de manière rapide et furieuse tout au long du film. En parlant de Rapide et furieuxEh bien peu importe.

Ressemblant à un film noir moderne très éclairé, le film se déroule dans un Los Angeles peuplé de personnages humains et de dessins animés (en d’autres termes, la vraie chose). Chip et Dale, autrefois aussi proches que deux frères chipmunk peuvent l’être, sont maintenant séparés. Mais ils se réunissent pour aider leur ancienne cohorte Rescue Rangers Monterey Jack (Eric Bana), qui leur dit que beaucoup de ses amis animés disparaissent mystérieusement aux mains d’une organisation criminelle dirigée par Sweet Pete (Will Arnett). Sweet Pete a de bonnes raisons d’être passé du côté obscur, victime d’une opération CGI bâclée qui l’a fait ressembler à un Peter Pan d’âge moyen et en surpoids.

La police finit par s’impliquer dans l’enquête, bien que l’irascible Captain Putty (JK Simmons) ne soit pas d’une grande aide. Bien plus précieuse est la très humaine policière Ellie (Kiki Layne), qui prétend être une fan enragée des Rescue Rangers. Elle est même une bonne sportive, car elle accepte gracieusement une bière fraîche d’eux qui ne mesure pas plus d’un pouce de haut.

Le fait que Captain Putty soit rendu dans Claymation et les autres personnages animés dans une variété d’autres styles est l’une des touches les plus sournoises du scénario infiniment intelligent de Dan Gregor et Doug Mand. Les morceaux les plus drôles impliquent un nain Viking (Seth Rogen) réalisé dans le style de capture de mouvement mis au point avec un effet infâme par des gens comme Robert Zemeckis. « Il a ces Express polaire yeux », observe Dale avec horreur.

Les fans enragés de Chip ‘n Dale peuvent ou non accepter les changements en gros apportés aux personnages bien-aimés, bien qu’ils apprécieront certainement les apparitions de personnages familiers tels que Monterey Jack, Zipper (Dennis Haysbert) et Gadget (Tress MacNeille), même si la plupart des voix sont différentes. Heureusement, bon nombre des talents vocaux sont des artistes comiques expérimentés, plutôt que de simples stars de renom recrutées pour orner un chapiteau de théâtre.

Les non-puristes, cependant, trouveront le film huant du début à la fin, grâce à la profusion constante de gags tonitruants de la variété visuelle et verbale qui reflètent bien le réalisateur Akiva Schaffer (Chaud Tige, Popstar : ne s’arrête jamais, ne s’arrête jamais) côtelettes comiques. Les fans d’animation seront inévitablement les plus reconnaissants des nombreuses blagues, bien que tous ceux qui détestaient la version cinématographique de Chats éclatera aussi de rire à un moment donné.

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