Le Festival de Cannes a été, une seconde fois, perturbé par une manifestation sur le tapis rouge.

Selon un tweet dimanche de la journaliste de l’Agence France-Presse Frédérique Geffard, un groupe de femmes du mouvement féministe Les Colleuses, vêtues de noir, a déployé une banderole énumérant les noms de 129 femmes soupçonnées d’être victimes de violences conjugales en France depuis le dernier Festival de Cannes a eu lieu.

Sur les images, on voit les femmes libérer de la fumée à partir d’appareils portatifs et lever les bras en l’air, en serrant les poings.

Cette exposition a eu lieu avant la projection du film de la compétition Sainte Araignée, un thriller du réalisateur Ali Abbasi.

Il n’y a eu aucun mot officiel sur l’identité des femmes. Le journaliste hollywoodien a contacté le bureau de presse du Festival de Cannes pour obtenir des commentaires.

Cet événement survient deux jours après qu’une femme aux seins nus, vêtue de peinture corporelle aux couleurs du drapeau ukrainien, a été retirée du tapis rouge de Cannes après avoir protesté contre les violences sexuelles avant la projection du film de George Miller. Trois mille ans de nostalgie.

Les mots «Arrêtez de nous violer» étaient écrits à la peinture sur son abdomen, avec le mot «écume» écrit sur le bas de son dos. Elle est tombée à genoux et a crié alors que les gardes de sécurité se précipitaient pour la couvrir d’un manteau.

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