C’est un rite de passage cinématographique. Lorsqu’un acteur atteint un certain âge, il est souvent considéré comme un flic cynique dur et cynique associé à un nouveau partenaire idéaliste qu’il doit scolariser. Le scénario sent inévitablement le cliché, mais le nouveau drame dur réalisé par Vincent Grashaw parvient à surmonter sa familiarité grâce à un script intelligent de Zach Montague, le cadre relativement inhabituel d’une réserve amérindienne et une performance superlative de Lou Diamond Phillips. Garder le silenceétant présenté au Festival international du film d’Oldenburg, s’avère un ajout digne au genre.

Le La Bamba Star joue Teddy Sharpe, qui patrouille la réserve de Thunderstone avec le mien de quelqu’un qui a tout vu. Et, comme c’est le cas avec de nombreux membres de sa génération, il n’est pas politiquement correct, appelant les gens qu’il politise «Indiens».

Garder le silence

La ligne de fond

Un film de flic avec une profondeur inhabituelle.

Lieu: Festival international du film d’Oldenburg
Casting: Lou Diamond Phillips, Nick Stahl, Dana Namerode, Elisha Pratt, Irene Badard, Lane Factor, Kimberly Guerrero
Directeur: Vincent Grashaw
Scénariste: Zach Montague

1 heure 44 minutes

« Indigène? » Il demande sarcastiquement à son nouveau partenaire. «C’est ce qu’ils sont maintenant?»

La partenaire, Sandra (Dana Namerode, excellente), qu’il surnomme rapidement «Toto», est grec, pas amérindienne, mais elle a pris le poste avec la police tribale pour des raisons personnelles impliquant une tragédie dans son passé. C’est une flic par livre, donc elle est naturellement consternée lorsque Teddy libère parfois de jeunes suspects plutôt que de les arrêter, après avoir d’abord confisqué leurs armes. Il lui assure que les mettre en prison pendant quelques jours ne fera rien pour résoudre les problèmes endémiques de la communauté.

Les tensions se reproduisent avec le retour de Richie (une féroce Elisha Pratt), nouvellement libérée de prison et déterminée à régler les anciens scores. Il est également déterminé à emmener son neveu adolescent Albert (facteur de voie) sous son aile, ce qui terrifie leur grand-mère Chelsea (Irene Badad) parce que le frère d’Albert s’est récemment suicidé et elle craint que le malheur similaire lui arrive.

Alors que Richie coupe une bande violente à travers la communauté avec Teddy et Sandra Hot sur sa piste, les choses deviennent encore plus compliquées à cause d’une guerre de gazon entre la police tribale et les flics locaux, en particulier Darius (Nick Stahl), qui a peu d’utilité pour les Américains autochtones et a une propension à des violences brutales.

La dynamique procédurale du film s’avère moins intéressante que sa représentation de la proximité croissante entre Teddy, qui apparaît comme cynique mais en réalité est profondément attentionné, et Sandra, qui prend rapidement conscience que les méthodes de police traditionnelles ne fonctionneront pas nécessairement dans son nouvel environnement. Certaines des meilleures scènes sont les plus silencieuses, comme lorsque Teddy invite son nouveau partenaire à le rejoindre pour le dîner chez un ami, Dyani (Kimberly Guerrero). Dyani assure une Sandra sceptique que Teddy doit vraiment l’aimer, car il a fait attendre son dernier partenaire dans la voiture à une occasion similaire.

Directeur Grashaw (Bang bang) exerce un fort contrôle tonal, imprégnant la procédure avec une tension modérée qui ne se lâche jamais. Le script de Montague, anciennement sur la liste noire, dégage l’authenticité dans son portrait sombre de la vie des habitants de la réserve, ses jeunes piégés dans un cycle de drogue, de violence et de pauvreté.

Garder le silence (un titre malheureusement fade) sert également de vitrine formidable pour Phillips, qui offre le genre de performance vécue qui obtient des récompenses. Son teddy est une figure compliquée, embrassée par la culpabilité d’une décision passée qui a entraîné par inadvertance des dommages encore plus importants à sa communauté. Transmettant un mélange compliqué de ténacité et de regrets profonds, l’acteur apporte une profondeur et une âme au film qui le soulève au-dessus de ses fractures de genre.

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