Dans AmrumFatih Akin organise une conversation sentimentale entre lui et son mentor, le réalisateur allemand Hark Bohm. Ce projet, qui a été créé à Cannes en dehors de la compétition principale, est né d’une collaboration entre les deux cinéastes: Bohm a écrit le scénario, qui est basé sur des souvenirs de sa jeunesse dans les jours décroissants de la Seconde Guerre mondiale, et Akin réalisé (et aidé à modifier le scénario). En effet, l’un des appels du film Amrum Un «film Hark Bohm de Fatih Akin».

C’est une note utile, car elle annonce Amrum comme atypique des offres habituelles du cinéaste turque-allemand. Il n’a pas les textures thriller de Dans le fondu ou la grippe de De front. En mettant l’accent sur les expériences d’un jeune garçon, Amrum Le plus étroitement s’aligne sur le drame de passage à l’âge adulte 2016 d’Akin Au revoir Berlin.

Amrum

La ligne de fond

Une histoire de passage à l’âge de la guerre qui est un peu trop belle pour son propre bien.

Lieu: Festival de Cannes (Premières)
Casting: Jasper Ole Billerbeck, Laura Tonke, Lisa Hagmeister, Diane Kruger, Kian Koppke, Detlev Buck
Directeur: Fatih
Scénariste: Hark Bohm, Fatih Akin

1 heure 33 minutes

Mais même ce film, avec ses éléments surréalistes, avait une touche plus avant. Amrum vit dans la catégorie des films qui sont confrontés à la cruauté du nazisme à travers la perspective des enfants. C’est moins écoeurant que Le garçon en pyjama rayé mais plus sérieux que JoJo Rabbit. Le film stars de retour du collaborateur d’Akin Diane Kruger en tant qu’agriculteur antifasciste sur l’île titulaire au large de la côte allemande, et présente un fort tournant de Jasper Ole Billerbeck en tant que protagoniste Nanning.

Nous rencontrons Nanning à l’été 1945, travaillant aux côtés de son ami Hermann (Klan Koppke) dans une ferme gérée par Tessa (Kruger). Alors qu’ils jusqu’à la terre, un cheval et un buggy remplis de gens s’arrête et une brève conversation entre Tessa et le conducteur révèle que ceux du wagon sont des réfugiés allemands d’origine russe qui ont été envoyés de Berlin. Tessa, marre de la guerre et conscient très consciente de la diminution des ressources au sein de cette communauté soudée, dénigne la cause nazie et espère la fin de tout cela.

Ignorant à l’implication de la déclaration de Tessa, Nanning lui fait allusion plus tard au dîner avec sa mère Hille (Laura Tonke) et sa tante Ena (Lisa Hagmeister). Il demande si son père sera bientôt à la maison parce que la guerre est presque terminée. Hille, une féroce loyaliste nazie, est consternée par la question et le lendemain, elle rapporte Tessa aux autorités nazies. Nanning perd son emploi et est étiqueté un rat par ses pairs. Akin utilise ce premier moment pour établir la tension entre les résidents de longue date de la classe ouvrière d’Amrum et les nazis qui y sont transplantés à cause de la guerre.

Nanning, qui est membre du Hitler Youth Corp et dont le père joue un rôle essentiel au sein du parti nazi, ne se demande pas comment il a vu par d’autres jusqu’à ce que sa mère rapporte Tessa aux autorités. Mais encore, il lui reste fidèle. Le drame dans Amrum Décourmente lorsque Hille, enceinte de son quatrième enfant, devient déprimée par l’influence décroissante d’Hitler. À son point le plus bas, elle souhaite avec désinvolture du pain blanc, du beurre et du miel, et Nanning, un enfant qui veut que sa mère se sente mieux, le prend comme mandat. Il part sur une série de quêtes pour trouver ces biens rares. Ses aventures le mènent à travers l’île, où il interagit avec un assortiment de personnes ayant des opinions politiques différentes. Il en vient également à mieux comprendre l’histoire personnelle de sa famille et la profondeur de la cruauté de sa mère et de son père.

Les performances de Billerbeck sont Amrummoteur émotionnel. L’acteur canalise la naïveté initiale de Nanning à travers des yeux doulourels qui deviennent plus d’acier alors que ses aventures le durcissent à des réalités sévères. Il capture le désir des adolescents de s’intégrer et équilibre bien avec le chagrin qui vient de la réalisation de vos parents n’est pas ce que vous pensiez être.

Le rôle de Kruger dans Amrum est mineur mais affectant. Elle joue Tessa, un fermier de pommes de terre, comme une sorte de homologue à Hille. Contrairement à la mère de Nanning, Tessa ne soutient pas aveuglément les nazis et ne voit pas Hitler comme le chemin du salut de l’Allemagne. Il y a une mise à la terre à son personnage, qui incarne un rare type de clarté morale.

Amrum n’est guère un morceau d’apogion fasciste et il n’essaie pas de construire un portrait sympathique des nazis. Akin utilise la perspective d’un enfant pour lutter avec la conception d’une nation en elle-même dans les jours de brutalité décroissants. Pourtant, on se demande si le message sur le noyau pourrie du Troisième Reich se perd dans la cinématographie classique et édénique (par Karl Walter Lindenlaub). Akin se penche sur un magnifique langage visuel qui évoque la nostalgie. Il échange des coupes de saut frénétique et des angles de caméra mouvementés qui définissent des films comme De front Pour les prises de vue méditatives qui se prélassent dans l’échelle et la beauté de l’île. Certaines des scènes les plus convaincantes dans Amrum Concentrez-vous sur l’économie des conflits et comment la guerre transforme les produits de base – œufs, farine et même sucre – en produits de luxe.

Alors que Nanning se procure ces articles pour sa mère, la preuve de l’autorité affaibli des nazis monte. La dépression de sa mère s’aggrave – en particulier à la nouvelle de la mort d’Hitler – et le jeune garçon ressent une pression intensive pour aider à l’atténuer. Mais plus il apprend sur ses parents et sur l’île, plus il doit faire face à son propre sentiment de moralité. Que signifie perdre confiance dans ses modèles de rôle et former une identité en dehors de leur compétence idéologique? C’est un drame narratif conventionnel, mais Amrum aborde cette question avec une tendresse louable.

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