Pedro Alonso, tout comme Berlin, le personnage qu’il incarne Vol d’argent, est distingué, charmant et charismatique. Le succès de la série policière Netflix a fait de l’acteur espagnol une star mondiale et sa renommée n’a fait que croître depuis le lancement, le 29 décembre, de Vol d’argent préquelle Berlindans lequel il reprend son rôle de voleur complice et manipulateur qui est aussi un romantique désespéré.

Alonso admet avoir ressenti un « vertige » face à l’exposition médiatique qui a accompagné le succès international de Vol d’argent mais dit qu’il ne s’inquiète pas d’être catalogué dans le rôle. Il considère plutôt la possibilité de revenir à Berlin dans la série dérivée comme un « cadeau vital » [both] narratif et professionnel.

THR Rome a parlé à Alonso pour savoir pourquoi Berlin est autant une comédie romantique qu’un thriller policier, le « paradoxe » de son personnage central, à la fois romantique et « terroriste émotif » et comment le succès de Vol d’argent lui a permis « d’avoir bien d’autres vies », notamment, plus récemment, celle de romancier.

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Lors de la promotion de la dernière saison de Vol d’argent, vous avez dit que Berlin était un personnage aux contraires. Quand tout va mal, il relève le défi et quand les choses vont bien, il les gâche. Comment avez-vous abordé le personnage de la nouvelle série, qui se déroule avant les événements de Vol d’argent?

La chose la plus risquée que nous ayons faite était liée au ton [of the new series]. Pendant le premier mois et demi de tournage, nous avons parlé de ton des centaines de fois. On s’orientait davantage vers une comédie romantique. Le personnage commençait à devenir davantage un protagoniste de film de bien-être. À un moment donné, nous nous sommes retrouvés à Paris, en train de parler d’amour. J’avais peur que le personnage soit dénaturé, qu’il perde son ADN. [Having Berlin as a romantic lead] cela n’aurait pas eu de sens, n’est-ce pas ? Nous travaillons sur un nouveau genre et nous avons découvert que nous parlions d’un autre endroit. Cela nous a amené à travailler avec une gamme stylistique plus large. [Berlin] le personnage est parfois effrayant, imprévisible et définitivement imprésentable, mais il recherche toujours fortement l’amour romantique, même si c’est à travers des stratégies très discutables [laughs]. Pour moi, la plus grande difficulté a été de me sentir à l’aise dans le personnage. [despite this] travail de tissage très complexe. Il a fallu réinventer la série. Je pense que c’est une évolution très claire par rapport à ce que nous avions auparavant. C’est une autre galaxie. Nous nous sommes lancés dans le genre de la comédie romantique. Nous l’avons ramené à la vie pour le tuer pour de bon [laughs]

Que pensez-vous de Berlin et de son obsession pour l’amour dans cette série ?

Je pense que Berlin est un terroriste émotif, un sociopathe, un menteur, une bête maléfique. Mais dans un monde où nous vivons presque tous des vies très dissociées, il essaie de faire en sorte que chaque instant [intense] tant pour lui-même que pour son entourage. Il cache tout pour faire des ravages. Bien sûr, avoir un gars comme lui qui parle d’amour est une grande contradiction.

Aviez-vous peur d’être enfermé dans ce rôle, d’être catalogué comme Berlin ?

Lorsqu’on m’a proposé de jouer Berlin, je n’avais pas peur que le personnage n’ait pas de vie, de carrière, au-delà de la série. C’est comme jouer à Sherlock Holmes. Berlin est une catégorie, une catégorie narrative. Dès que j’ai vu les nouveaux personnages [in Berlin] Je me suis dit : le Berlin d’avant vient d’un autre univers. C’est une autre époque, une autre approche, un autre ton, un autre genre. J’ai eu le vertige au niveau de l’exposition médiatique du [Money Heist] phénomène. Mais pour moi, [playing Berlin] a été un don vital, un don narratif et professionnel. Et ça me permet de faire autre chose. Cette année, j’ai produit, réalisé et écrit une série non-fictionnelle. J’ai fait un film de science-fiction [Awareness]. J’ai publié un roman [Libro di Filippo]. J’assume le « fardeau » qu’implique ce rôle car il me permet d’avoir bien d’autres vies. Je ne pense pas que ce soit une mauvaise affaire.

Dans Vol d’argent, vous avez montré votre voix chantante et de nombreuses chansons italiennes présentées dans l’émission ont de nouveau grimpé dans les charts. Tu es de retour en train de chanter Berlin. Plus de succès italiens.

Oui, Félicità et Como yo te amo. Vous ne pouvez l’entendre que très brièvement, mais nous avons également enregistré Como yo te amo.

Tu as l’air d’aimer ça, chanter.

À la maison, quand je chantais quand j’étais enfant, on me disait : « Pedro, ne chante pas ». Et je ne pense pas l’avoir jamais fait, avant de chanter Bella Ciao [in Money Heist]. Je n’avais jamais chanté une chanson entière de ma vie. J’ai eu un peu de mal à le faire. Je devais le faire parce que nous tournions un personnage fictif. J’ai dû surmonter une grande partie de ma modestie. Mais là, on est très clairement en mode concert [laughs]. Nous enregistrons des chansons italiennes mélodiques et romantiques comme si nous étions [Italian pop duo] Albano et Romina. C’est un de ces cadeaux que ma profession m’a offert. Chanter pour moi, c’était comme sauter dans l’océan. Je n’aurais jamais pensé pouvoir le faire et en profiter de cette façon. Je veux chanter davantage.

Berlin est maintenant diffusé sur Netflix.

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