Les organisateurs des Canadian Screen Awards, les Oscars et les Emmys du pays, devraient mettre fin à l’admissibilité à la nomination aux talents étrangers, y compris les acteurs américains, à commencer par l’édition 2026.

« Afin de célébrer et d’honorer le mieux les Canadiens travaillant sur les productions canadiennes, les individus doivent être un citoyen canadien ou un résident permanent du Canada pour être admissible à un prix d’écran canadien », a déclaré l’Académie comme éligibilité éligible et en règles de vote dévoilées mercredi, se levant des tensions diplomatiques et commerciales de l’US-Canada.

La mise à disposition exclusivement des ASC à la disposition des talents locaux ou des personnes ayant une résidence suit une augmentation du nationalisme canadien dans tout le pays après les menaces tarifaires et d’annexion du président américain Donald Trump. Honorer le meilleur du cinéma et de la télévision canadiens au cours des dernières années, les trophées de l’ASC ont été consacrés aux Américains et à d’autres talents étrangers en tant que productions avec des acteurs hollywoodiens, ou des streamers américains qui investissent dans des projets canadiens, visent à stimuler les ventes internationales accrues.

Au cours des CSA 2025, Cate Blanchett a remporté la meilleure performance en tête d’une comédie pour son rôle dans Guy Maddin Rumeurset L’apprenti, Une coproduction du Canada-Irlande-Denmark et un drame d’origine de Donald Trump, ont remporté le meilleur prix du film. De plus, la meilleure performance d’un trophée de rôle principal est allée à Sebastian Stan pour sa représentation de Trump tandis que la meilleure victoire d’acteur de soutien a été décernée à Jeremy Strong pour sa performance en tant que Roy Cohn.

En tant que talent et contenu canadiens de plus en plus sur la scène mondiale, les autres changements de règles de l’Académie canadienne comprennent l’introduction de quatre nouvelles catégories «Spotlight» pour honorer les réalisateurs, écrivains, interprètes et producteurs canadiens qui travaillent sur des séries télévisées internationales réalisées et diffusées au Canada.

Et tandis que la menace de Trump devant Cannes pour imposer un tarif à 100% aux films réalisés en dehors des États-Unis, y compris le Canada, s’est estompé sans aucune action politique concrète, la turbulence de la guerre commerciale mondiale du président américain est toujours ressentie par une industrie du divertissement canadienne dépendant des emplois et des investissements sur les hubs de production hollywoodienne à Toronto et à Vanccouver.

Le CSAS lancera également un prix Créateur de l’année pour honorer un créateur numérique canadien dont le travail original a trouvé une portée en ligne importante sur YouTube, Tiktok, Instagram, Twitch et d’autres plateformes de médias numériques et sociaux. L’ACTRA, l’Union des acteurs du pays, a salué les changements de règles pour rendre l’admissibilité exclusivement à la disposition des citoyens canadiens ou des résidents permanents au nord de la frontière.

« À une époque où la souveraineté culturelle du Canada est sous pression, les Canadian Screen Awards sont de manière unique pour célébrer l’excellence canadienne, avec des artistes canadiens à juste titre au centre. Cette décision est un investissement vital dans l’avenir culturel du Canada », a déclaré le Union des acteurs dans un communiqué.

Mais Allan Ungar, le directeur canadien de Appel de Londresune comédie d’action mettant en vedette Josh Duhamel et Jeremy Ray Taylor et en première ce week-end dans les salles, a fait valoir les changements de règle, tout en soutenant le mandat de l’Académie de promouvoir les talents locaux, menace de limiter la vente et la portée promotionnelle des films locaux sur les marchés internationaux.

« C’est un peu décevant, d’autant plus que nous réalisons des films canadiens par les Canadiens, et souvent nous devons présenter des acteurs américains pour les financer et les ventes dans le monde entier », a déclaré Ungar Le Hollywood Reporter.

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