Donald Trump pourrait tenter de ressusciter les disparus depuis longtemps Heure de pointe franchise, mais ce n’est pas nécessaire. Le meilleur film de copains policiers depuis des lustres est arrivé sous la forme de Zootopie 2. Cette suite du film d’animation à succès de 2016, lauréat d’un Oscar, vaut largement la longue attente, la faisant sortir du parc avec ses visuels éblouissants, son humour sophistiqué et ses doses d’émotion authentique.

Au début du film, la lapine Judy Hops (Ginnifer Goodwin) et le renard Nick Wilde (Jason Bateman) forment un nouveau partenariat au sein de la police supervisée par l’intimidant chef Bogo (Idris Elba). Malgré leurs succès antérieurs, les choses ne se passent pas bien pour le couple, qui doit assister à un atelier « partenaires en crise » animé par, quoi d’autre, un animal de thérapie (Quinta Brunson).

Zootopie 2

L’essentiel

Ça vaut le coup d’attendre.

Date de sortie: mercredi 26 novembre
Casting: Ginnifer Goodwin, Jason Bateman, Ke Huy Quan, Fortune Feimster, Andy Samberg, David Strathairn, Idris Elba, Shakira, Patrick Warburton, Quinta Brunson, Nate Torrence, Alan Tudyk, Bonnie Hunt, Don Lake, Jean Reno
Directeurs: Jared Bush, Byron Howard
Scénariste: Jared Bush

Classé PG, 1 heure 48 minutes

Lorsque des indices émergent sur la présence possible d’un serpent intrusif en ville, Judy et Nick, drôlement habillés à neuf, infiltrent le gala Zootopie organisé par une famille de lynx descendant du fondateur de la ville. Ils découvrent la présence de Gary De’Snake (Ke Huy Quan, dont la formidable tournure vocale ne peut être décrite que comme émouvante), qui s’avère n’être pas le méchant qu’il apparaît initialement. Dans une série d’événements alambiqués, les flics débutants se retrouvent la cible d’une chasse à l’homme policière alors qu’ils tentent de retrouver Gary, qui a l’intention de restaurer la réputation de sa famille et des reptiles en général.

Mais en réalité, l’intrigue n’est qu’un prétexte pour une série d’épisodes bruyants mettant en vedette de charmants personnages animaux, anciens et nouveaux. Parmi ces derniers se trouvent le castor vorace Nibbles Maplestick (Fortune Feimster, hilarant), qui s’avère être un allié clé, et le nouveau maire pompeux Brian Winddancer (Patrick Warburton), un étalon qui était autrefois acteur.

Bien qu’aucune scène individuelle n’égale l’éclat de la séquence classique du film précédent mettant en vedette un employé paresseux du DMV – son nom est Flash, et il fait ici une brève apparition bienvenue, quoique brève, en tant que pilote incongru très rapide – Zootopie 2 présente un gag hystérique après l’autre magnifiquement orchestré par les co-réalisateurs Jared Bush et Byron Howard. Une scène particulièrement drôle met en scène un bateau-morse, tandis qu’une autre tourne autour d’un festival de type Burning Man. L’attention portée aux détails amusants est évidente partout, de l’ample exposition de fourrure sur la poitrine du maire vaniteux à la très longue tenue d’hiver que Gary De’Snake porte dans des conditions de neige.

Comme beaucoup de films d’animation contemporains, les références à la culture pop sont nombreuses. Mais celles-ci sont en fait drôles, même si elles passeront par-dessus la tête des jeunes spectateurs, comme une scène de poursuite se déroulant dans un labyrinthe de haies comme celle de Le brillant. Le co-réalisateur Bush, auteur du scénario, mérite beaucoup de mérite, non seulement pour tout son humour plein d’esprit, mais aussi pour le fait qu’il n’a pas eu besoin d’une énorme équipe de co-scénaristes.

La suite présente tellement de personnages et d’environnements animaux que plusieurs visionnages seront nécessaires pour tous les comprendre. Les gags volent vite et furieusement, ne faisant aucune concession à une capacité d’attention courte, et en ce qui concerne tous les talents vocaux, oubliez ça. C’est pratiquement le C’est un monde fou, fou, fou, fou de films d’animation, avec les contributions vocales d’Andy Samberg, David Strathairn, Jean Reno, Macaulay Culkin, Jenny Slate, Tommy Chong, John Leguizamo, June Squibb, Josh Gad, Dwayne Johnson et bien d’autres, trop nombreux pour être mentionnés.

Il y a beaucoup de blagues d’initiés dans le casting, de la poète Amanda Gorman en tant que journaliste girafe au grand patron de Disney Bob Iger en tant que météorologue Bob Tiger à Michael J. Fox dans un très bref tour en tant que détenu de la prison de renard. Vous ne reconnaîtrez même pas la plupart des voix, mais vous pouvez imaginer le plaisir des créateurs. Et Shakira revient dans le rôle de la pop star Gazelle, livrant une interprétation bouleversante du potentiel pop hit « Zoo », avec Ed Sheeran parmi ses scénaristes. (Bien sûr, le chanteur exprime également l’un des personnages).

Goodwin et Bateman sont parfaits dans le rôle de Judy et Nick, dont la relation de plus en plus affectueuse constitue le cœur du film malgré le fait que Nick maintient fermement que les renards sont des animaux solitaires. Leur dynamique est à la fois touchante et drôle, les choses s’orientant définitivement dans une direction romantique dans l’inévitable prochain opus taquiné dans la scène du générique de mi-générique. Espérons qu’il ne faudra pas encore une décennie pour que cela arrive.

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