Hour suspendu les thèmes imprégnant l’adaptation par Nadia Latif du roman de Walter Mosley en 2004. Contrairement à la fiction policière qui s’est avérée si populaire pour l’auteur, L’homme dans le Sous-soltout en possédant certains aspects thriller, est plus un livre d’idées. Trop d’idées, probablement, car les histoires assez simples touchent à des thèmes tels que la dynamique du pouvoir, les relations raciales, le colonialisme, la culpabilité, la rédemption et plus encore.

Le film, co-écrit par Mosley et Latif, cette dernière faisant ses débuts de réalisateur, fait face à la tâche presque impossible de rendre toutes ces idées cohérentes – et ne réussit que partiellement. Mais grâce à ses atmosphères puissantes et ses superbes performances par ses deux chefs de file Corey Hawkins et Willem Dafoe, le film devrait plaire aux téléspectateurs à la recherche de plats plus intellectuels sur sa version théâtrale limitée avant de diffuser plus tard cette année sur Hulu.

L’homme dans mon sous-sol

La ligne de fond

Une proposition tremblante, sinon sans intérêt,.

Lieu: Festival international du film de Toronto (découverte)
Casting: Corey Hawkins, Willem Dafoe, Anna Diop, Jonathan Ajayi, Gershwyn Eustache Jr., Pamela Nomvete, Tamara Lawrence
Directeur: Nadia Latif
Scénaristes: Walter Mosley, Nadia Latif

Classé R, 1 heure 55 minutes

Situé dans les années 90 dans un quartier noir du village de Tony Seaside de Sag Harbor, l’histoire tourne autour de Charles Blakely (Hawkins), qui s’est installé dans une vie de dissolution après avoir perdu son emploi de banque en raison d’un petit empulement. Boire lourdement, financièrement dépourvu et vivant dans la maison délabrée que sa famille possède depuis des générations, il passe la plupart de son temps libre à jouer avec ses amis Ricky (Jonathan Ajayi) et Clarence (Gershwyn Eustache Jr.).

Sa vie prend une tournure dramatique lorsqu’un inconnu bien habillé frappe à sa porte. L’homme se présente alors qu’Anniston Bennett (Dafoe) donne à Charles sa carte de visite et fait une offre surprenante. Il veut louer le sous-sol non meublé de Charles pendant 65 jours, promettant 65 000 $ en espèces, livrés en versements, en paiement.

Charles le détourne d’abord mais, confronté à la perte possible de sa maison en raison de son incapacité à payer son hypothèque, il contacte Anniston et accepte l’offre. Bientôt, de grands forfaits sont livrés à la maison. Lorsque l’homme d’affaires évidemment bien nanti, se présente pour commencer son séjour, il semble imprudent par les conditions humides du sous-sol.

Et c’est là que les choses deviennent vraiment étranges. Le lendemain, Charles apporte un petit-déjeuner Anniston, seulement pour découvrir qu’il s’est enfermé dans une grande cage métallique qu’il a érigée pendant la nuit. Horrifié par l’optique d’un homme noir gardant un prisonnier blanc dans son sous-sol, Charles termine presque l’arrangement mais est finalement persuadé de tenir sa fin de l’accord.

« Appelez cela un voyage spirituel », explique l’anneston énigmatique à Charles confondant, ajoutant qu’il va utiliser le temps pour faire « une lecture, une pensée, peut-être un peu d’écriture ».

Pendant ce temps, Charles, qui avait découvert plusieurs masques africains tout en nettoyant le sous-sol, noue une amitié avec un marchand d’antiquités local, Narciss (une très bonne Anna Diop, Nanny), qui est tellement convaincue de leur importance historique qu’elle propose que, au lieu de les vendre, elle crée un petit musée centré sur eux et dans d’autres artefacts de sa maison.

Les rencontres entre Charles et l’homme mystérieux enfermé dans son sous-sol, alternativement génial et tendu et finalement profondément dérangeant, forment le nœud du film. Hawkins et Dafoe se jouent superbement, la dynamique de puissance se déplaçant alors que le démêlage psychiquement commence à utiliser des méthodes coercitives pour forcer son captif à révéler que des secrets mettant en lumière ses motivations pour l’emprisonnement auto-induit (dont aucune ne s’avère très convaincante).

Le problème est que le scénario chargé d’allégorie ne se déroule pas de manière réaliste, et elle ne satisfait pas pleinement en termes thématiques. Contrairement, disons, Laisser le monde derrièrequi contenait de la même manière des idées de poids dans son scénario apocalyptique axé sur le suspense, L’homme au sous-sol prouve la dynamique de son histoire. Au moment où il se termine par une longue citation de Les misérables de la terreL’étude psychologique classique de Fritz Fanon sur les effets déshumanisants de la colonisation, il a depuis longtemps commencé à ressembler à une thèse à la recherche d’une intrigue.

Néanmoins, le film se révèle au moins quelque peu convaincant, le réalisateur Latif offrant suffisamment de tension et de visuels effrayants pour maintenir les téléspectateurs engagés. Hawkins nous attire partout, sans peur de rendre la fragilité de Charles palpable. Et Dafoe, un acteur qui a toujours excellé à jouer des chiffres hors kilte, nous fait deviner sur l’Anniston à la voix douce mais Steely, qui semble avoir l’intention de payer non seulement ses péchés mais ceux des oppresseurs en général.

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